DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini
- Jòv se Perd en Conjecture en Mémoire après la Prescription de son Médecin Jack Guy L
Entre (). « aléa jacta es », ce n’est pas mon gothique comme le croient certains amis lecteurs. C’est une expression française adoptée du latin, qui signifie le sort est jeté. Fermons ().
Monsieur le président, puisque vous l’êtes encore, aviez-vous vu des sœurs jouer aux osselets, si vous en aviez eu ? Il y avait 4 côtés, le jeu consistait à dire à soulever subséquemment 1-do, 1-creux ; 1-i, 1-s. En effet, l’habileté est de faire tourner l’osselet (rotule de cabri) afin de gagner en ramassant le tout à la fin du décompte des 4, de chaque côté. Le jeu parfois menait à des pamphlets nucléaires tant l’intensité réclamait la passion, gagner. Pour le frère, c’était le jeu de billes qui soulevait autant de vacarmes. Le jeu une fois renvoyé, la reprise avait du sens quand on se repartageait les billes les osselets pour un autre quart dédié. On était frères & sœurs, des amis des voisins des parents. Votre spectacle est tout autre, le feu aux poudres !
Monsieur le président, si JG Lafontant démissionnaire, au parlement, accuse JM Martelly par sa déclaration de principe , je cite : « je retourne dans la même maison où j’habitais » « je n’ai pas de million en banque » « je ne quitterai pas le pays ». La seule référence politique contemporaine à moins d’être un homme du passé en visant feu Namphy-Duvalier, est la fuite en avant du leader N.1 de PHTK, sweet miky J Michel Martelly qui s’est lâchement réfugié en famille, en RD, en dehors du pays. Si, il est aussi votre « bandit-légal » bienfaiteur adoré. Ah, l’autre l’a-t-il fait évacué pour autre raison ; statut protégé ? On y reviendra un jour.
Vous en outre venez de tracer ici l’axe de répression tel le brin le slam du président Duvalier, le 31/01/1986 « nou la pi red pase youn ke makak », rehaussez donc l’égo. Accordez-moi ce privilège, j’en ris, car le fils Nicolas ose faire la leçon aujourd’hui par votre faute. Il ignore que Jean Conzé signifie non à l’intégration dans les forces armées d’Haïti, que la constitution a interdit de 10 ans le ver duvaliériste dans les transitoires de 1987, que le nazi est interdit de signe de croix même sur le terrain de foot, que l’argent du crime est en pénalité sans prescription, donc récupérable, l’usage est associatif. Le nazi est banni de Koln à Jérusalem.
Revenons au discours du 14/07. Mimique, gestuelle, vous siffliez de peur, d’ailleurs vous ne l’avez fait en français autre langue officielle, évacuons le pourquoi de la diction du chef de l’état, mais gardons la mascarade de la tromperie qui feint rejeter une langue étrangère. Là, vous êtes menteur. P’sit, est-ce un réel défi de le prononcer dans les deux langues nationales, et alors, l’anglais dont vous prétendiez introduire…
Voici en fait un contenu critique associé au verbatim.
JM : « Pep aysyen, frem ak sem yo, konpatriyot mwen yo »
Commentaire. Vous comprenez l’affaire de billes et d’osselets, évoquée en introduction ?
- JM. « Premye Minis Jack Guy Lafontantremet mwen demisyon li ansanm ak gouvenman an, jodi samdi 14 jiye 2018 la. Mwen aksepte demisyon an. — M’ap remesye l avek tout manm gouvenman an pou sakrifis yo te aksepte fe pou sevi peyi yo ».
Interrogation. Parlez-vous du nombre de ministres dans un pays dont vous-même évoquiez la misère et faim, donc d’Aviol Fleurant aussi, de Guiler C Delva, des sans décharge ?
- JM. « Depi evenman senmenn pase yo, mwen fe anpil anpil konsiltasyon. Mwen konsilte moun ki viktim yo, »
Observation. Vous cherchez des coupables en dehors de votre sphère, de vos délégués, quand ils ont agressé le domicile de gens paisibles, sans jugement, dixit le député de la localité.
- JM. « mwen konsilte pati politik, sosyete sivil, oganisyon popile ak anpil lot gwoup nan sosyete a. Mwen angaje dyalog avek tout patne entenasyonal yo. Mwen tande revandikasyon
tout moun ak plizye sekte mwen analize revandikasyon sa yo, »
Observation. Où sont les Haïtiens de l’étranger qui financent le pays ? Où sont les citoyens de la cité du drapeau qui vous réclament la libération du prisonnier politique Jean Jackson Michel (mai dernier) ? Puis, nous de la presse, spécifiquement où sommes-nous ?
- « leta ap fe tout sal kapab pou bay bon jan repons ak revandikasyon sa yo »
Commentaire. L’État renferme le pouvoir usurpé des exécutifs locaux dont les maires engagés contre votre présidence tyrannique, aveugle. Lafontant est parti, mais le problème demeure.
- « Le sekte yo pale dirijan yo dwe tande »
Commentaire. De quel secteur de quel dirigeant parlez-vous, cet élan, me semble-t-il est vide.
- JM. « Se konsa pou demokrasi a ap vin pi fo ; se konsa solidarite ayisyen youn ak lot ap vin pi djanm ».
Commentaire. C’est vous qui avez ignoré, qui avez trahi le serment (1804). Vous ne respectez même pas les ministres, rappelez-vous de l’affaire de bearing de pompe à eau, vous aviez dévalorisé le ministre de l’Agriculture pour vous faire du galon, puis le projet Whatsapp.
- JM. « Frem ak sem yo vyolans pa mache ak devlopman ni demokrasi ». « Nou dwe koupe fache avek tout vye pratik ki mete peyi dayiti an reta ».
Commentaire. Une fois de plus, qui a provoqué la violence, comme dans l’affaire du décret PHTK sur le départage qui a créé la crise de l’Arcahaie, de là des DPP dont Jean Jackson ?
- JM. « Antanke chef leta a, mwen pase enstriksyon bay tout responsab nan letaa, chak moun nan sa ki konsene yo, pou asire sekirite lavi ak byen moun toupatou nan peyi dayiti ».
Constat. Voilà le signe de la répression annoncée pour plaire à un seul secteur.
Interrogation. Si la sécurité des vies passe par la sécurité alimentaire de la majorité puisqu’il n’y avait pas d’homicide, l’État dont vous parliez va-t-il prendre en charge l’insécurité alimentaire qui tue menace, et, inviter à la solidarité des industriels, de ceux qui ont pillé les caisses de l’État ? La Constitution est pourtant claire là-dessus : école fondamentale, vie…
- JM. « Mwen konprann sitiyasyon anpil konpatriyot ke chomaj, grangou, lamize ap toupizi. — M’ap travay pou yo ».
Commentaire. Faux, vous dressez le peuple l’un vs l’autre, c’est pathologique. Ramenez votre discours à La Perle retrouvée, Montréal. Vous incitiez l’assistance à réclamer leurs droits, mais vos consultations ne mentionnent pourtant pas ces générateurs d’emplois, de finances, d’économie, de développement, de salut. La caravane, oh ce vide infernal !
- JM. « M’ap kontinye demach konsiltasyon yo avek tout enstitisyon : palman an, pati politik ak sekte oganize nan sosyete a pou mwen kapab chwazi yon lot premye minis pou kondwi gouvenman an e rasanble tout fos viv nasyon an san pedi tan. pou nou fome yon gouvenman « enklizif » kap gen pou misyon pou soulaje mize nan mitan pep la, devlope agrikilti, eneji ak enfrastrikti nan peyi a ». « Pran tout mezi ak aksyon pou kenbe stabilite politik ak sosyal ankouraje envestisman pou kreye riches ak kondisyon kap pemet tout aysyen ka viv pi byen nan peyi yo. Ayiti se pi gwo byen ke zanset nou yo te mouri kite pou nou nou gen pou devwa pou nou pwotejel, devlopel, fèl pi bel pou pitit nou ak pitit pitit nou ka vin jwenn yon bon peyi, yon bel peyi ».
Commentaire. Lodyans ak telele !
- JM. « Pep aysyen nou ban mw yon manda pou 5 lane jan nou wel la mwen komnse travay la map fontinye fok estabilite pwogre ekonomik ak sosyal vini yon reyalite nan peyi dayiti. Viv demokrasi viv pep aysyen viv ayiti ».
Conclusion. D’abord, le Dominicain voisin est aussi notre frère insulaire de CARICOM et surtout d’histoire tandis que Digicel est exogène, vous mentez mal en réalité. Si vous criez par contre vive Jovenel , rajoutez vous-même une de ces épithètes : « rose, tet kale, bandi legal ».
Monsieur le président, reprenons. Voici la priorité énoncée de votre discours : « sécurité ». Quand vous rajoutez des vies et des biens, des vies puisque Martelly lâche a fui. Personne n’a été assassiné. Donc des vies avant des biens quoiqu’associés, la sécurité alimentaire reconnue par ce « peuple ki nan grangou » est la condition sine qua non du principe de sécurité. Ainsi, devra-t-on voir le signe impératif de la compensation alimentaire. Cette défaillance qui selon vos dires, aurait provoqué la chaîne de la violence revancharde. Car, vous êtes le premier responsable, provocateur, puisque redevable de deniers publics. Ce que l’on ressent de préférence dans la formulation de vos dites ordonnances aux acteurs et responsables c’est une annonce de répression. Une autre forme de violence gouvernementale, par les armes par le bâton. Étatique non, le cas de Jean Jackson Michel incarcéré sans jugement après plus d’un an en est une preuve éloquente. Gageons que vous ne pouvez pas, votre souffle haletant de ce discours trahit la peur de l’homme lâche, tel Duvalier, prêt à prendre la fuite, l’exil, sachant ce qu’il a fait sachant son péché. Samuel Jérémie colonel, a été jugé par ses pairs, pour ça. La CARICOM vous suit, votre instinct vous condamnera. Rappelez-vous de D Trump sur Haïti.
La légitimité des maires plaignant, la légalité de leur statut d’exécutif local, je réitère, vous mentez mal, car vous aviez usurpé leur pouvoir constitutionnel bien avant le match tandis que vos porte-paroles racontaient des bobards à un peuple déterminé. Cléante, votre ex-épouse si dans son affirmation elle dit vrai, elle tient le même discours de votre génie exclusif, répressif.
Monsieur le président, Digicel n’est pas constitutionnel c’est un commerce légal. Regardez Mueller, le procureur spécial dans l’affaire des espions russes sur le terroir des Américains. Ressaisissez-vous, car votre lâcheté est manifeste avec ce silence qui a duré au seuil du samedi 14 juillet en cours. Vous n’avez pas la stature d’un homme d’État et je ne parle du physique, mais de trempe de la pensée. Je ne fais là dans l’insulte, mais dans le constat tels mes critiques sur votre prisme à la CARICOM et de votre fuite du GRAHN. Il faudrait plus d’un miracle qui ne se fait sur terre pour redresser la barre. Comprenez mon respect pour la constitution qui m’oblige à vous appeler monsieur le président malgré tout. Ce n’est une sinécure, car le peuple est composé de vos mandants, mais de l’autre composante qui a obéi à ce principe. Dites-le en outre à vos tenants de l’action coercitive : la médecine ne passera pas, puisque vous parlez de répression en faveur de pseudo perdants de pseudo victimes. Les dés sont désormais sur la table. Obligés, nous ferons de la politique partout aussi, aussi vaste que soit la Communauté Haïtienne Internationale. Je l’ai déjà souligné à L Lamothe qui de sa primature menaçait de représailles Haïti Observateur, hebdomadaire pour lequel je publie une différente version de la même chronique. Il a été effectivement déchu de son trône de gloire éphémère et les jours à venir en dévoileront à nouveau, un peu plus s’il le faut. Ou alors, étonnez-nous donc d’abord en abandonnant la peur maladive que vous aviez créée à l’Arcahaie cité du Drapeau, jusqu’au commissaire Daméus qui rançonne un prisonnier, qui a tenté de marchandé avec moi.
Comprenez, monsieur le président, miky n’a pas inventé la bêtise suprême ni l’injure chantée pour enchanter, le conteur Maurice Sixto de son album d’adieu en a donné du 100%. Il ne l’a cependant pas conduit au timon de l’État comme vous aviez éconduit le droit, au point de convoquer Edmond, journaliste, en rixe sur l’onde ouverte tandis que commissaire Daméus le rançonneur ne le lui a pas signifié, car il y avait violation flagrante du droit du journaliste en exercice, en studio. Regrettable pour Edmond, mais le ver a mûri le grain, ça fait la différence de Sixto d’avec votre mentor. Enfin, le diagnostic Lafontant dr. est un leurre, vous êtes fils de 1804, non un andeyo, mais votre scandale part de l’UCREF, passe par les élections pour aboutir ici au feu en République où la meringue de ti simone vous a légué « grenadie alaso, saki mouri zafen ayo ». Baliverne d’ignare, 1804 va vers le 3e centenaire sans Duvalier.
Ne l’oubliez surtout pas, je l’ai dit bien avant ce constat : arété miky, vin n ban m kou !
Verbatim : discours du 14 juillet 2018, du président haïtien, Jovenel Moïse.
« Pep aysyen, frem ak sem yo, konpatriyot mwen yo. Premye Minis Jack Guy Lafontant remet mwen demisyon li ansanm ak gouvenman an, jodi samdi 14 jiye 2018 la. Mwen aksepte demisyon an. — M’ap remesye l avek tout manm gouvenman an pou sakrifis yo te aksepte fe pou sevi peyi yo.
Depi evenman senmenn pase yo, mwen fe anpil anpil konsiltasyon. Mwen konsilte moun ki viktim yo, mwen konsilte pati politik, sosyete sivil, oganisyon popile ak anpil lot gwoup nan sosyete a. Mwen angaje dyalog avek tout patne entenasyonal yo. Mwen tande revandikasyon
tout moun ak plizye sekte mwen analize revandikasyon sa yo, leta ap fe tout sal kapab pou bay bon jan repons ak revandikasyon sa yo. Le sekte yo pale dirijan yo dwe tande. Se konsa pou demokrasi a ap vin pi fo ; se konsa solidarite ayisyen youn ak lot ap vin pi djanm.Frem ak sem yo Vyolans pa mache ak devlopman ni demokrasi. Nou dwe koupe fache avek tout vye pratik ki mete peyi dayiti an reta. Antanke chef leta a, mwen pase enstriksyon bay tout responsab nan letaa, chak moun nan sa ki konsene yo, pou asire sekirite lavi ak byen moun toupatou nan peyi dayiti.
Mwen konprann sitiyasyon anpil konpatriyot ke chomaj, grangou, lamize ap toupizi. — M’ap travay pou yo.
M’ap kontinye demach konsiltasyon yo avek tout enstitisyon : palman an, pati politik ak sekte oganize nan sosyete a pou mwen kapab chwazi yon lot premye minis pou kondwi gouvenman an e rasanble tout fos viv nasyon ansan pedi tan. pou nou fome yon gouvènman « enklizif » kap gen pou misyon pou soulaje mize nan mitan pep la, devlope agrikilti, eneji ak enfrastrikti nan peyi a.
Pran tout mezi ak aksyon pou kenbe stabilite politik ak sosyal ankouraje envestisman pou kreye riches ak kondisyon kap pemet tout aysyen ka viv pi byen nan peyi yo. Ayiti se pi gwo byen ke zanset nou yo te mouri kite pou nou nou gen pou devwa pou nou pwotejel, devlopel, fèl pi bel pou pitit nou ak pitit pitit nou ka vin jwenn yon bon peyi, yon bel peyi.
Pep aysyen nou ban mw yon manda pou 5 lane jan nou wel la mwen komnse travay la map fontinye fok estabilite pwogre ekonomik ak sosyal vini yon reyalite nan peyi dayiti,
Viv demokrasi viv pep aysyen viv ayiti.