SUR LA ROUTE DU CINEMA Par Dan Albertini White House Down, ou US Numeric la tour de Babel.

White House Down, ou US Numeric la tour de Babel. Coup d’œil sur l’avant première du film de Roland Emmerich, mettant en vedette : Jamie Foxx dans le rôle du président, Garcelle Beauvais dans le rôle de la première dame. Channing Tatum est l’agent John Cale.
Cent fois. Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage. Je me renforce en égo, en dehors des citations. Mais, celle-ci plus qu’un ‘’boulevard’’ tricentenaire, est un monument qui avise. Boileau ne dit-il pas : << Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage… >>. Quand j’ai parlé du contenu de l’article initial à l’éditrice, les émotions allaient dans le sens du : vas-y, je suis en Europe. Nous étions au téléphone. Je la sentais : oups ! Moi pas. Ce n’était pas la première fois. Elle n’avait rien à craindre comme tout le monde ici. Ah oui ! Ecoutes, représailles politiques venant d’une administration Obama énervée. Je dénonce mon autocensure. Alors, voilà enfin cet article adapté au film, sur la route du cinéma.International Newspapers
Michael Murphy est le vice président, crinière moins dégarnie, il ressemblerait à Joe Biden. Aurait-il intérêt à faire tomber la Maison Blanche en la personne de James Sawyer, pour prendre sa place ? Question ! Curieuse ressemblance avec les traits de Barack Obama et son histoire. Roland Emmerich est devenu monsieur scénario catastrophe, il excelle dans le genre. Il n’épargne personne. Mais cette fois-ci, il vient à notre secours pour un article sur : << Diplomatie Internationale & Société >>. Comment, ce qui ne pouvait se dire sans risque d’interprétation politique par l’administration à Washington, peut se dire sous le couvert du cinéma ? Emmerich y va fort d’ailleurs, mon titre autocensuré depuis trois semaines, US Numeric la tour de Babel, devient White House Down, sur la route du cinéma. Oups ! Mieux, une Haïtienne dans le casting, Garcelle Beauvais offre ses charmes dans le rôle de la première dame. Attention, si Emmerich est le réalisateur, James Vanderbilt en est le scénariste
Comprenons d’abord la conjoncture internationale. Paradoxes. Le pape François dénonce le travail d’esclave au Bangladesh, hypocrisie papale après la lâcheté sur le mariage, pourquoi ne dénonce-t-il pas la cause profonde et les acteurs impliqués en les citant. N’est ce pas ce qu’avait fait Jésus en chassant les voleurs dans le temple ! Craindrait-il autrement qu’il ne se l’applique la parabole de la première pierre et, craint de la jeter. Car, médiatiquement dénoncer l’image de la << victime est si bête et le crime est si gai…>> cela ne fait que renforcer le sentiment des prédateurs. C’est la morale vaticane. L’utilisation d’un drone sur une cible humaine est aussi lâche qu’un acte terroriste criminel. Question de principe en matière de droits humains fondamentaux. C’est en fait un signe de déchéance qui déshumanise. Autre aspect moral mais onusien.
La Chine prépare-t-elle une guerre de domination contre les Etats-Unis d’Amérique et, sous quelle forme serait-ce ? La guerre des nerfs ferait-elle partie d’un plan élaboré avec des échéanciers calculés, d’occupation progressif de terrain acquis ? Le Bouddhisme est-il si méconnu, mais tellement efficace sur le terrain de l’espionnage et du corps à corps ? C’est la diplomatie internationale d’un nouveau géant. Domination. Quand la pensée saxonne menait par son pragmatisme, le nouveau monde l’avait haussée au rang du génie. Le miracle produit était cette grande Amérique qui défiait les frontières avec son slogan favori : << freedom >>. Le monde entier l’avait suivi, faisant des Yankees des capitalistes internationaux enviés. Y avoir vécu un jour yankee était devenu une formation en soi. Profession homme d’affaires. Américain, passez semblait-on vouloir dire ! En Haïti aussi. C’était en fait le génie de ceux qui venaient d’ailleurs, apporter : savoir, blé, à cet immense grenier mondial. Mais, d’aucun avait aussi d’autres objectifs. Ceux de l’espionnage, on y trouvera le compte, malgré l’étalage d’une si puissante machine armée jamais connue auparavant. Elle était en effet au service des affaires américaines. Roland Emmerich semble refuser ce scénario, il puise carrément dans une tour de Babel. Des groupes d’extrémistes de la droite américaine.
L’histoire semble refléter le quotidien de l’Union Républicaine. Nervosité, scandale sur scandales, interrogations sans réponse, folle dette, menace de crime officiel par la présidence. La Nation ne mise plus sur son essence de rails bâtisseurs qui attirait tant. Aujourd’hui, alors ? Les pires ingrédients sont là pour un menu de faillite ailleurs. Différence majeure, c’est le numérique qui représente le tendon d’Achille des services secrets américains. Alors qu’ils se croyaient forts. Un véritable capharnaüm se dessine dans la gestion de ce qui dépasse largement l’intelligence Big Brother. Le génie est parti ou, la semelle des grosses bottes est-elle usée par le fait de se piétiner. La maxime de l’autre produit donc : << cordonnier mal chaussé >>. C’est-à-dire intelligent pour les autres mais mal outillé pour soi-même. En effet, le message du président sur la fin de la guerre mondiale contre le terroriste est donc un besoin vital d’air frais. Interne. Emmerich l’a compris dans White House Down, mais la Maison Blanche regarde ailleurs.
Les accusations américaines d’attaques cybernétiques chinoises La population dans son ensemble a perdu confiance. L’indomptable Navy laisse la place à un constat de dépendance envers l’Asie, et, on se le dit car on se sent surtout dépassé dans ce monde numérique. La mentalité de vendeur de produits Avon ne suffit qu’aux commérages, ce commerce ne fait pas de scientifiques et, épate seulement dans des pays nouvellement sous occupation. Il est improbable pour l’Américain de rattraper le temps perdu. À l’image de la chute des empires du passé. Les autres on grandi aussi, et mieux. L’Amérique a perdu ce sens de l’autocritique. GWB a le culot de se réclamer de l’histoire pour des guerres qui ont piétiné les droits fondamentaux des autres nations, alors que le président en fonction… n’arrive pas à colmater les brèches à l’interne. On se plaint donc de la Chine mais c’est tout.
Une lecture à la lumière de la carte allemande L’Allemagne a-t-elle développé, à défaut d’une armée offensive interdite, une capacité de prise de contrôle d’unités de fantassins, de techniques de communication, de gestion logistique militaire ? Pour quoi faire en fait dans une Europe de plus en plus en crise socioéconomique grave ? La question devient dès lors importante, le passé de cette Allemagne rejette carrément une domination chinoise. Son présent suggère une puissance économique européenne subtile, capable de négocier à profit, avec son principal rival continental les UK. L’esprit saxon qui motive donc tant de déplacements du prince Harry, à travers le monde, ne fonctionnera car d’un temps révolu. Cette monarchie n’a grandi, elle est restée nain. L’Amérique voudrait s’identifier aujourd’hui, à ce concept dépassé. Immigration !
La carte du pétrole américain portera-t-elle les fruits espérés par le président ? Le doute s’installe. Impossible de provoquer un profilage racial contre les espions chinois. Certains secteurs névralgiques seraient opérationnellement nuls de fait, à moins d’une loi martial. Elle briserait évidemment l’argument économique électoral. Car, à considérer le métissage, les Asiatiques sont numériquement imposant en Amérique. Ils sont encore plus imposants en sciences et en emploi de haute qualification. L’ouverture des vannes de pétrole ne passerait certainement pas sous leur nez. Que se passera-t-il donc si les Chinois prennent certains contrôles ! Analyse à risque dans le contexte de la loi Taubira en France. Les Chinois ont-il la capacité, ou l’instrument argumentaire de négocier une prise en charge de ce pétrole par la faute de la dette américaine ? Si les informations de la presse américaine locale sont exactes, il y a lieu de s’interroger sur les intentions chinoises d’une part et, d’autre part, pourquoi les Américains se plaignent sans volonté de réagir ou d’y répondre quand on connaît l’agressivité gratuite américaine envers Cuba, envers le Venezuela et envers l’Islam ?
Remarquons que les Etats-Unis n’oseront jamais de drones en Chine, d’autant plus qu’une capture ou un échec serait plus qu’un embarras mais un acte de crétinisme aux frais du contribuable électeur. Cependant, cette hyper activité chinoise trahit-elle une inquiétude à partir d’éléments d’informations qui démontreraient que les américains travailleraient une arme absolue agressive par désespoir de cause ?
Les Nations à risques. Le Venezuela tiendra-t-il alors longtemps si le prix du pétrole baisse par la nouvelle stratégie américaine et, sa diplomatie du pétrole aussi ? Haïti, Cuba, sont-ils bien assis pour l’avenir ? Celui qui remettra son avenir entre les mains des Chinois, risquent de récolter plus tard. Cependant, les Etats Unis d’Amérique ne garantissent plus leur sécurité nationale. Des tueries au fusil automatique, des faillites incontournables, des assistés sociaux traduits dans un communisme à peine camouflable. Que dire de garantir la sécurité d’une autre nation !
Non, rien de tout ça. Certains acteurs conservateurs de la politique américaine risquent de mésinterpréter cet article, parce qu’ils veulent à tout prix de destituer le président. Ils sont comme Boehner, les seuls responsables de cette faillite en tant qu’acteurs. En tant que penseurs démodés pour un monde qui irait voir ailleurs. C’est la démarche de siècles d’Histoire. Ils n’ont qu’à se regarder alors dans White House Down de Roland Emmerich. Moi, j’apprécie déjà ce nouveau film, rien que pour l’Haïtienne Garcelle Beauvais. Merci d’y croire !
lovinsky2008@gmail.com