Portrait d’un homme de terrain, Dr. Saad Al Masoudi, Le journaliste qui touche les cœurs
Au cœur de l’Irak, une terre marquée par les tumultes de l’histoire et la chaleur des rencontres humaines, émerge une figure emblématique : le Dr. Saad Al Masoudi. Journaliste de renom, réalisateur inspiré et correspondant pour des médias internationaux, ce professionnel touche-à-tout est avant tout un homme du terrain dont la plume et la caméra révèlent les histoires cachées derrière chaque visage rencontré. Apprécié pour sa grande humanité et son amour inconditionnel pour autrui, Dr. Al Masoudi incarne cette rare alchimie entre intelligence émotionnelle et acuité journalistique.
Ce numéro spécial dédié à l’Irak offre ainsi une fenêtre sur l’âme d’un homme qui a fait du journalisme un sacerdoce : Dr. Saad Al Masoudi… Laissez-vous guider au fil des pages qui suivent pour découvrir comment ce journaliste hors pair touche les cœurs par sa présence singulière sur chaque terrain qu’il foule.
Dès son plus jeune âge, il était évident que sa vocation se trouvait dans les sphères de la culture et de l’art. Formé à l’Institut des Beaux-Arts de Bagdad, il nourrit une passion ardente pour le septième art, s’imprégnant des œuvres cinématographiques françaises, américaines et égyptiennes qu’il visionne avec avidité à la cinémathèque de la capitale. Sa plume s’exerce au sein du magazine « La voix des étudiants » dès 1977 ; parallèlement, il déploie ses talents en tant que réalisateur et animateur pour « Radio Bagdad » et prend les rênes du « Palais de la culture et des arts pour la jeunesse ».
C’est vers la fin de l’année 1980, qu’il décide de franchir les frontières irakiennes… Sa destination : la France, où le cinéma et le journalisme l’appellent. Là-bas, il intègre l’Université de la Sorbonne ; après y avoir décroché un doctorat, il traverse ensuite La Manche pour poser ses valises en Angleterre. En 2003, on lui confie le poste de directeur régional chez KTV. Mais son appétit d’apprendre reste insatiable… Ainsi, il s’inscrit à l’Université de Liverpool où il obtient un second doctorat, cette fois-ci en relations internationales.
Passionné par la francophonie, c’est en France que Saad Massoudi a entamé sa carrière et dédié son existence au journalisme. Reconnu pour sa maîtrise de l’art journalistique, il se distingue comme une figure emblématique du journalisme irakien sur le sol français. Curieux
et animé d’un enthousiasme communicatif, Saad Massoudi incarne l’essence même du journaliste irakien à Paris. Dès 1987, il intègre les rangs de Radio Monte Carlo (RMC), une station française d’envergure fondée en 1943. Tel un pont tendu entre l’Orient et l’Occident… il endosse le rôle d’ambassadeur de l’information dans le domaine de journaliste.
Doté d’une ouverture d’esprit remarquable et portant un intérêt soutenu aux affaires internationales, notamment celles touchant son Irak natal, Saad Massoudi est profondément lié au monde arabe ; un monde qu’il a sillonné et où il s’est forgé une multitude d’amitiés sincères, une richesse inestimable.
Depuis la France, où sa notoriété n’a cessé de croître, il plonge au cœur de la société… Il capte avec précision la réalité des faits qui deviennent le sujet central de ses reportages. Cette immersion lui confère une connaissance pointue, lui permettant ainsi de produire diverses émissions informatives ainsi que des entretiens politiques percutants.
Sa plume aguerrie et son regard affûté sur les dynamiques sociopolitiques font écho à travers ses contributions ; contributions qui résonnent comme les chapitres d’une œuvre dédiée à la vérité journalistique.
Sa plume aguerrie et son regard affûté sur les dynamiques sociopolitiques font écho à travers ses contributions ; contributions qui résonnent comme les chapitres d’une œuvre dédiée à la vérité journalistique.
Au fil de sa carrière, il a eu l’opportunité d’interviewer une multitude de personnalités marquantes. Ses rencontres s’étendent aux sphères les plus hautes de l’État : il a échangé avec des chefs d’État et des ministres français, citons Jacques Chirac, François Mitterrand et François Hollande. Il s’est également entretenu avec Alain Juppé, pilier de la diplomatie française en tant que ministre des Affaires étrangères.
Ses dialogues ne se sont pas limités à la France… Ban Ki-moon, ancien Secrétaire général des Nations unies, figure parmi ses interlocuteurs internationaux. Du côté irakien, pour ne citer qu’eux, Fouad Maasoum et Hoshiyar Zebari, tous deux ayant occupé le poste de Ministre des Affaires étrangères, ainsi que le cheikh Abdullah bin Zayed d’émirats arabes unis ont partagé leurs perspectives avec lui.
Chacune de ces rencontres a été ponctuée par des moments d’échanges significatifs ; autant de témoignages du poids politique et social que représentent ces figures dans le concert international…
Ses dialogues ne se sont pas limités à la France… Ban Ki-moon, ancien Secrétaire général des Nations unies, figure parmi ses interlocuteurs internationaux. Du côté irakien, pour ne citer qu’eux, Fouad Maasoum et Hoshiyar Zebari, tous deux ayant occupé le poste de Ministre des Affaires étrangères, ainsi que le cheikh Abdullah bin Zayed d’émirats arabes unis ont partagé leurs perspectives avec lui.
Chacune de ces rencontres a été ponctuée par des moments d’échanges significatifs ; autant de témoignages du poids politique et social que représentent ces figures dans le concert international…
Les programmes culturels et artistiques qu’il présente connaissent un succès croissant, tant en Irak que dans l’ensemble du monde arabe. Parmi ces émissions, citons « Allo Monte Carlo », « Rencontre avec Monte Carlo », ou encore « Fenêtre sur le Golfe » et « Soirées du Golfe » … Sans oublier le fameux « Fawazir Ramadan ». Doté d’un réel talent de narrateur et d’une voix empreinte de bienveillance, il accueille des personnalités éminentes de l’art et de la culture. Imaginez : Mohamed Abdel Wahab, cet illustre auteur-compositeur-interprète égyptien ; Faten Hamama, l’actrice vénérée, souvent désignée comme la diva du grand écran ; sans parler de Youssef Chahine, réalisateur et metteur en scène de renommée internationale. Il a également eu l’honneur d’accompagner Wadih Safi, la légende libanaise de la chanson, lors de ses visites mémorables à Bagdad, à deux occasions distinctes.
Saad Al Masoudi exerce avec professionnalisme en tant que correspondant parisien pour la revue « Alif Baa » ; il est également journaliste accrédité auprès de « Kul Al Arab » dans la même ville. Depuis 2002, année de sa création, il collabore avec la chaîne d’information « Al Arabiya », d’abord invité et analyste politique, avant de prendre le poste de journaliste accrédité à Dubaï, une fonction qu’il a tenue jusqu’en 2006. Son parcours l’a mené à des responsabilités croissantes : il est aujourd’hui chef des correspondants et directeur régional, des rôles qu’il honore toujours. Parallèlement, Saad enrichit les colonnes du journal « Al-Zaman » en tant que correspondant et écrivain, contribuant ainsi au paysage médiatique depuis Paris.
Cinéaste, homme de lettres et d’échanges culturels, il a signé une série de documentaires pour l’UNESCO. Parmi eux, citons « Les Yézidis en Irak » et « Les Mandéens », projets qui ont retenu l’attention lors du Festival du Cinéma Arabe à l’Institut du Monde Arabe en 2018. À son palmarès s’ajoutent également « Le Premier Jour » ainsi qu’une immersion dans l’univers des derviches irakiens…
Son expertise s’étend au-delà de la réalisation ; il est aussi un contributeur assidu dans le monde journalistique. Ses analyses et réflexions ont trouvé écho dans les colonnes « d’Al Arabiya Net », enrichi les pages du magazine « Tous les Arabes », animé les ondes virtuelles de « Radio Monte Carlo » et jalonné les publications irakiennes telles que « Alif Ba » sans oublier le quotidien « Al Jumhuriya ». Aujourd’hui, il endosse la responsabilité éditoriale au sein de « Al Tajdid », où sa plume continue de façonner le paysage médiatique arabe.
Sa récente implication touche de près les Jeux Olympiques d’été de 2024. Dans le rôle d’ambassadeur, il a chaleureusement reçu la délégation irakienne ; une assistance particulière fut notée durant le match de football opposant l’Irak à l’Ukraine à Lyon.
En conclusion, le Dr. Saad Al Massoudi incarne avec brio la figure de l’intellectuel engagé, œuvrant sans relâche à la croisée des chemins entre le cinéma, le journalisme et les échanges culturels. À travers ses documentaires poignants, il a su mettre en lumière des communautés méconnues et des traditions riches, mais souvent ignorées, contribuant ainsi à la préservation de la diversité culturelle mondiale. Son travail pour l’UNESCO et sa reconnaissance lors du Festival du Cinéma Arabe ne sont que des exemples de sa capacité à toucher les cœurs et les esprits à l’échelle internationale.
Journaliste, homme de lettres, Dr. Al Masoudi a également prouvé qu’il était un penseur profond et un analyste perspicace, dont les écrits dans « Al Arabiya Net » et autres publications ont enrichi le débat public. Ses contributions journalistiques, empreintes de son expérience de terrain, offrent des perspectives nuancées et éclairées sur des sujets d’actualité, reflétant son engagement envers un monde plus informé et connecté.
En somme, le Dr. Saad Al Masoudi est un exemple éloquent de la manière dont la passion, l’expertise et l’engagement peuvent converger pour produire un travail qui non seulement informe et éduque, mais qui émeut également. Son héritage est celui d’un homme qui, à travers chaque image capturée et chaque mot écrit, a su tisser des liens indélébiles entre les cultures et les personnes. Son parcours est une source d’inspiration, rappelant que le pouvoir des médias et de la communication réside dans leur capacité à transcender les frontières et à unir l’humanité dans sa quête de compréhension et de paix.
Fatima Guemiah