Falling SKY-Quinzaine des Réalisateurs […] au Théâtre CROISETTE pour le Festival du Film de Cannes

FALLING SKY-Quinzaine des Réalisateurs

  • Sélection non officielle au Théâtre CROISETTE pour le FESTIVAL DU FILM DE CANNES

Si tout le monde se tait, on pourra se lamenter : adieu le Brésil de Grand-Papa ! adieu sister …valable aussi pour SISTER MIDNIGHT de Kara Kandhari, adieu le dansant Bollywood ! au secours Raghunat Manet ! car le théâtre « CRO » montre les crocs en laissant monter le programme cinématographique, sur les marches à l’indécence du wokisme.

Laissant la place, éphémère, comme une séance de mauvais cinéma à Falling Sky, pâle allusion, dans le titre, au superbe film » les Dieux sont tombés sur la tête » d’antan ou Sky Fall plus efficace quoiqu’il en soit que le chamanisme revu et corrigé par la QUINZAINE DES « Réalisateurs » et « Réalisatrices » dont font partie l’activiste antipathique Gabriela Carneiro da Cunha et son complice Erik Rocha, diplômé de l’école de CUBA ! c’est encore trop d’honneur leur faire que de les nommer mais les capitalistes libéraux et  » Blancs » ont l’esprit ouvert ainsi j’allais confiante vers cette projection d’une AMAZONIE mythique de 5 500 000 km2 de superficie en songeant à une forêt chaude, au merveilleux fleuve Amazone (qu’on ne verra pas et pour cause, spectateurs que nous étions, enfermés, pris en otage) aux Amérindiens que je savais menacés d’expulsion de leurs terres.

Ce furent les insultes incessantes contre les « Blancs » « peuples de marchands »  émanant de la gorge de Chamans « wokistes »  plus que tout, vociférant, qui m’attendaient et pas seulement moi les jeunes des écoles, des écoles de cinéma de Nice etc…pour consoler mes voisins, je leur montrais piteusement le magazine spécialisé gratuit :  Screen, qui répertorie le palmarès des films fraîchement visionnés, de la Sélection Officielle pour leur montrer le chemin tout de même du vrai cinéma même si les notes, en première semaine des journalistes, étaient au plus bas, pires que les notes de pauvres étudiants débutants ! il fallait avoir le moral pour supporter le film qui dès le début insulte « les Blancs » dont nous sommes, en principe, partie prenante à Cannes, en France et en Europe.

Le plus choquant car il s’agissait d’un tout autre carnaval, outre les insultes des Chamans, incultes, petite « pseudo élite » de dictateurs qui sont surtout des incapables (insulte rendue, c’est de bonne guerre !) les Chamans se targuent de protéger leur peuple contre une hypothétique invasion, dans le film, de…chercheurs d’or ! les réalisateurs de ce film n’ont même pas eu le courage de nommer leur ennemi qui aurait pu coller au moins à une certaine réalité de la déforestation.

Non, dès l’abord on se heurte à l’absence de faits, de réalité, de plausible car ce qui semble être admis, ils rentrent dedans sans ménagement, sans preuve pour tenir un discours idéologique de logique de destruction qui doit passer coûte que coûte, « quoiqu’il en coûte »…Dans cette tribu les enfants ne semblent pas parler, on y mange peu et des bananes, la viande séchée, on en parle seulement ;  seule la drogue, réservée aux aînés, aux jeunes gens sans doute aussi semble être sans limite d’approvisionnement. La tribu femmes et enfants marchent tous d’un seul homme, d’un seul cri, d’un seul chant, d’un seul OM ! om m m! regardant impassibles les crises de délirium des aînés pendant les séances de chamanisme. Ce qui s’avère être également impardonnable, c’est la rare médiocrité de la technique cinématographique, usant et abusant des gros plans (non rapprochés) je vous le confirme, ils veulent la peau des « Blancs » nul besoin de les nommer, ce ne sont avant tout que des louanges à la drogue, aux substances dont ils ne peuvent sûrement plus se passer.

Elles rendent fous les Chamans qui sont pervers, violents dans leurs propos, outrageusement paranoïaques et manipulateurs envers la jeunesse de leur tribu. Ils entraînent dans la spirale de la haine et de la bêtise, du non savoir, de la non référence à rien, leur tribu. Ils vont jusqu’à mettre sur le dos de l’humanité de race blanche, l’apparition dans le ciel des vents mauvais qui bientôt vont heurter leur forêt sans parler de la déforestation qui sert sans doute à payer leur drogue utilisée devant les yeux des enfants qui s’ouvrent  à la vie avec le sourire qui disparaîtra très vite.

Ce film est scandaleux, mensonge, ignoble comme une montagne accouchant d’une souris, ce ne sont pas les Chamans, pas plus que le courant Wokiste qui  sortiront les Amérindiens, de la misère.

Véronique VESVAL

Festival de Cannes du 14 mai au 24 mai 2024.