MARIT FOSSE ART MARCHÉ & CULTURE par Milord-Albertini

MARIT FOSSE ART MARCHÉ & CULTURE par Milord-Albertini

  • Piguet a-t-il conservé, des derniers siècles passés
  • ou T Seydoux a-t-il ravivé pour le prochain siècle ?

Marit Fosse #22. Art asymétrique, chroma motion, il laisse l’impression d’un assemblage isométrique éparpillé en puzzle, que l’on veut de notre sua sponte, remettre à sa forme née de notre automatisme latent, pour ce besoin d’affirmation de soi, son égo, de son savoir né de sa domination. Curiel de chez Christie’s le dira en mieux, un jour d’encan!

Si l’on flatte le Paris des cubistes de l’École nationale de Paris pour lécher l’historien de l’art, on y verra pour l’œil avertit, The Art Student League, non pas pour le Vermeer, mais à la façon de faire aboutir l’artiste de notre art sans biais ni poésie ni confusion. La faculté et l’autorité en soi. La douceur insoupçonnée si c’est l’autre rive. Son canevas. 

En fait, la question se fait aussi autre quand l’œil de Marit Fosse a vu la fleur rare de monts embrumés de Hardangerfjord, de Bergen dans la neige, près de l’eau, dans la résidence des parents, elle enfant, l’a vue, tourne autour de la boussole botanique non saisonnière, résistante au froid, pour la mettre en couleur chaude au gré de l’amant de l’art contemporain, du passé révolu d’après renaissance. C’est de l’or pour le marchand de tableaux que j’étais pour avoir vendu sans un Rothschild dans le nez, je lui mettrais le grappin dessus n’en déplaise à Vuillard Renoir. Acheter toute sa production exclusive.

C’est une amie certes, et je ne le cacherai pas. Marit Fosse est par contre une femme dont la compassion touche au plus haut point, mais elle prend la liberté de s’en éloigner dans sa peinture. Il y a souvent des occasions d’artistes où l’on découvre l’âme enragée qui pleure, fait pleurer surtout qui dérange. Le besoin d’apprivoiser fait si souvent de nous le censeur qui censure le faux du vrai, chaque jour dans son salon, de sa collection hébergée en gîte secret. Cela fait prendre de la valeur puisque le travail est toujours inachevé, donc non disponible sur le marché des arts. Un peu plus loin pour l’amateur, la forme devient psychédélique pour servir à ce besoin d’indéfinition que l’on considère comme une forme d’élévation de l’âme. C’est aussi le marché des arts. Moult artistes en profitent pour faire passer leur à la manière de, tel un trésor à redécouvrir en voile de l’intelligence qui est d’expliquer ce qui n’est en fait pas évident puisque non défini. Par incapacité, non pas par choix. La médiocrité cultivée pour faux connaisseur, le marché en regorge aussi. Fernand Legros en ferait des chefs-d’œuvre dans son art de convaincre de vendre de fausser, dénichant l’autre Algur H Meadows à bidonner, E Valdieu le sait.

C’est là que l’on reconnaît aussi le plus souvent le structuraliste de l’automatisme mis  dans un contexte de techniques et d’art. De copie si l’on reste dans le vulgaire qui n’est le terme légal de l’interprétation si ce n’est la signature qui est fausse qui fait le faux.

Il y en a aussi de ces artistes qui se découvrent en laissant parler leur conscience sous forme réputée esthétique, mais de la découverte devrait-on greffer. Ce n’est pas le cours d’arts plastiques où l’on étudie le matériel, les instruments, les techniques de dessin, l’apposition de la peinture. Marit Fosse dans ses formes révélées, n’arrive pas à se cacher ce besoin de réguler les segments sans hétérophorie telle la courbe à la droite où la couleur est interpellée, mais pour s’avouer quoi en fait : sa Norvège en montagnes en escalade ordonnée du terroir sauvage apprivoisée fleurie pliée du vent, à découvrir.