HAITI LA NATION A BESOIN DE STARS par Dan Albertini
Il était une fois le monde, ce monde avait besoin de paix. Mais, la paix a un coût. Elle coûte encore plus quand cet indice est plus élevé que la valeur de cette paix proposée. Celle-ci, trop souvent, fait appel à des spécialistes qui, pour l’introduire, convoquent le long terme tandis qu’il y a péril en la demeure. Les besoins sont immédiats mais le coût des attentes, trop élevé. Cette approche traditionnelle a encore sa place en ce monde. ça fait tourner une économie, mais elle n’est unique en ce monde nouveau, tributaire de l’instantanée. Les besoins de la paix aussi en sont tributaires. À ce titre, Haïti a longtemps erré et, trop attendu pour la mission salvatrice de cette école de paix. La coopération diplomatique a tout englouti, sans obligation de résultat. Les comptes rendus sont préfabriqués pour la récurrence. Les Haïtiens dans la violence, la misère galopante, la désillusion, sont tous au rendez-vous de ce nouveau millénaire dit de défis à relever. Mais la paix n’y est pas encore. Plus d’un pays en souffrent d’ailleurs. Cette léthargie institutionnalisée assomme quand on parle de paix désirée. Ne serait-il donc pas le temps d’essayer autre chose ?
Autre chose avec un peuple qui se cherche mais ne se comprendra ailleurs que dans son creuset. Si Haïti se cherchait dans son miroir ! Un Haïtien qui se voit bien se débrouiller comme il le fait, un peu partout à travers le monde, soutenir de là : famille, pays, communauté.
L’expression ’’nationale’’ de 1804 si elle a souvent tenté de se concrétiser par l’expression de la peinture haïtienne, ce que les provinciaux produisent comme un réalisme merveilleux, plus que les autres écoles, elle a demeuré : figée, passive, évasive et incomplète. Honneur soit rendu malgré tout à ce médium. À cet art. Mais, conscience réclame d’en prendre acte, et, agir. Seul le cinéma peut lui apporter vie, une nouvelle vie, avec le Cinéma comme moyen de Culture, dixit le très regretté Nicolas Jacques Hilaire, journaliste spécialisé en cinéma, en histoire du cinéma et en cinéma américain.
L’entreprise canadienne Partenaire HEM Inc. dont la filiale Réseau HEM International s’étend de plus en plus pour ce faire, nous présente Haïti la Nation a besoin de Stars.
La raison est fort simple. Les Haïtiens aiment, consomment, digèrent le starisme… Près d’un quart, d’équivalent de la population, se trouve aux USA, le seul pays au monde qui leur permet de demeurer profondément Haïtien tout en étant Américain à la fois – 1.5M s’y sont installés, c’est à la fois une économie comme une prolongation de notre culture – indigéniste de l’avis de plus d’un. C’est d’ailleurs un portrait de 1804 qui nous a fait défaut, car après cette Gloire, il nous fallait un puissant élixir. Aujourd’hui le starisme le définit de façon plus adaptée – exonérée d’un bras guerrier vindicatif. Non pas le starisme superficiel d’un instant frivole mais, plus profond comme celui qui permet de nous distinguer et nous identifier à travers des cultures fortes comme à Cuba, au Venezuela ou ailleurs. Le cinéma donc comme moyen de culture, c’est notre outil, nos voies, nos moyens.
Notre objectif n’est de réinventer la roue ni de la dupliquer mais d’assurer en un moindre de temps de réalisation, une transition haïtienne. Du misérabilisme destructeur vers la réhabilitation de 1804 sous sa forme artistique, culturelle et commerciale. Un outil d’apprentissage adapté et inclusif aligné sur une période de 25 ans. Mais, consommable dans un échéancier de 3 mois qui suivent son financement. L’aspect commercial garantira une production récurrente et continue de facon autonome, mettra au travail des Haïtiens et des partenaires de plus d’un secteur économique.
HlaNBdeS est une série qui pose la question mais ne privilégie aucune réponse issue d’un unilatéralisme. Réponse s’il y en a, c’est celle du public. Elle apportera son point de vue dont notre rapport aligné doit être : observation, perception et projection. Traduire par cet art qu’est le cinéma.
La cosmogonie – l’imaginaire haïtien transporte là où il y a le fait haïtien, comme source de progrès, de liberté et de développement, partout à travers le monde. Une expression réelle de l’âme haïtienne. Son émancipation totale. Ce qui a ficelé un 1804 en réaction mais aussi, ce qui a été abandonné après 1804 sera repris autrement. Le Cinéma Haïti la Nation a Besoin de Stars, plus que de l’individualisme, il appartiendra à tous les Haïtiens, à chaque Haïtien. Au Patrimoine, à la Culture Universelle.
Divulgation – La série sera adaptée aux formats de diffusion de masse déjà existants et à venir, pour faciliter sa divulgation et sa commercialisation.
Une boutique spécialisée Online sera mise sur pied pour des produits connexes de fidélisation et de auto promotion. Ce pourquoi elle fera appel à différends paliers de professionnels et artisans au domestique comme à l’international. En arrière plan d’objectivité, la série devra créer un cartier artistique et de production artistique multidisciplinaire dans une localité potentielle, comme outil de promotion touristique générateur de profit et de ressources. Une véritable PME école.
Casting – La série fait donc l’objet de plusieurs épisodes de 50’ de manière à permettre l’annonce de sponsors. Nous recherchons une cote de fréquentation multimédia adaptée à la réalité quotidienne de chaque individu mais dans la globalité internationale. Le principal du canevas est basé sur l’intensité du début à la fin, jusqu’à 5 ans d’existence. Après viendra l’adaptation pour besoin d’exportation culturelle intensive et du fait haïtien, comme n’importe quelle série hollywoodienne par exemple.
Cette intensité sera donc le reflet de tiroirs multiples – faits divers, musique, pictural, théâtre, émigration, projet de retour, artisanat, géographie, ou technologique etc. -, d’un grand tronc, qui demandent ou font appel à un exercice cérébral plutôt libéral. Une sueur libertaire avec comme modèle la conversation haïtienne – ti koze. Ce qui propose que le début, le dénouement, et ou la fin ne se ressemblent pas nécessairement mais se globalise. Un spiralisme ascensionnel.
Comme avant-première L’Universalité dans l’Exotisme de l’artiste Lyonel Laurenceau, lequel artiste devrons-nous convaincre d’accepter. La production musicale sera confiée à un musicien compositeur – nous avons approché un Italo-Suisse, un Canado-Haïtien et un Franco-Israélien.
Cette production fera appel à des partenaires suisses, canadiens, haïtiens, américains, etc. Son coût de réalisation s’élève è 40’000.00 dollars canadiens au minimum, ce qui n’exclut pas un plus large budget pour garantir une très grande qualité.