LE GRAND COLLISIONNEUR KEYSTONE

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ, par Dan Albertini

Entre (). Port-au-Prince a le choix de refaire et bien ses élections présidentielles. Sinon, le Sénat et le Commissaire en charge du district devront-ils interroger Jean-Claude Henry sur ce qu’il aurait vu faire des PV, chez son ex-patron Pierre Opont (porteur avéré de bracelet rose) ? L’avalanche diplomatique citerait-elle aussi ce diplomate impliqué ? Fermons les ().

Le mot est prononcé, le Canada n’a besoin de sommet embrumé. A contrario, être Grand est un paradigme du panorama des besoins de réforme interne dans la constellation du Parti Libéral canadien, exprimé à Winnipeg. Avec Trudeau, plus de thèse polémique pour réhabiliter Keystone. Trump en propose de son côté américain la garantie s’il est élu président en novembre prochain. En 2009, Paul Michael Wihby publiant son fameux ouvrage The Rise of the New Oil Order, faisait l’apologie de l’Alberta canadien. Un « plus grand état pétrolier que l’Iran », si l’évolution du dossier se poursuit dans la dimension exponentielle disponible. On ne parle d’intérêt philosophique à l’image de ce que Saint Nazaire croit faire en production d’Algocarburants (mutation, transmutation chez le Bouddhiste). L’Amérique s’y investit aussi d’ailleurs. Mais, Obama a en fin de compte décidé d’appliquer sous dépendance, la provocatrice rétention-US/Canada et d’autres États pétroliers savourant. Trump entrepreneur propose de tout renverser, offrir mieux aux deux États. Telle opportunité russe qui a valu une pression sur l’Europe en besoin énergétique croissant. Ce phénoménal oléoduc symbolise le grand collisionneur Keystone qui fera naître de nouvelles ressources de l’ALENA insoupçonné. Là sous la loupe de postes d’observation.

La plupart des environnementalistes se sont faits une réputation sur la peur, tandis que d’autres se la font sur l’ignorance de ce qu’ils prétendent maitriser. C’était le cas du LHC à Genève/St.Genis-Pouilly. Cependant, si la transfrontalière Keystone devient réalité, la peur de ces environnementalistes s’établira sur la découverte de leur mensonge. Le Québec en sait quelque chose. Mieux, l’Arabie Saoudite ni le Katar n’ont explosé par la faute de leur pétrole mais la première se fait assez d’argent pour s’acheter des armes et de la technologie, en plus de nourrir des Princes despotes à coup de milliards de pétrodollars. Et, la deuxième pour se bâtir des villes pharaoniques en plein désert, pour la gloire de leur nom. Rien pour leur peuple. La donne est différente avec le nouvel espoir né d’une potentielle présidence de Donald Trump aux États-Unis. Comment la critique peut-elle donc spéculer sur ce dont elle avoue toute son ignorance en termes de prévision, de prévention, de découverte ? Puis l’ONU.

Le multilatéralisme onusien et l’espoir. Il faut se l’avouer, d’ailleurs Sciora l’évalue dans son ouvrage au titre si révélateur : l’ONU dans le Nouveau Désordre Mondial. Trumping The World est une approche en effet différente de celle de la Trudeaumanie. C’est une diversité enrichissante dans les relations bilatérales d’abord. Elle garantit l’élargissement des relations vers le multilatéral par association, nonobstant l’intolérance herméneutique extrémiste de l’autre bord, aigri de perdre dans son propre pattern. L’ONU ne peut qu’en bénéficier de la diversité et de la gestion amicale dans les différences avec un Canada expert, plus riche.

C’est aussi une réponse à la candidate Hillary qui faute de bannière personnelle propre, brandissait la bannière de salissure pour contaminer les pensée par la peur : « Trump, une menace pour les États-Unis ». La réponse est d’autant plus cinglante que la réplique ne vient de Trump mais de l’Inspecteur Général du Département d’État dans son rapport d’enquête jugé de vitriol, sur l’Hillarysme dans les affaires des emails. En fait une condamnation administrative venant d’une administration du président démocrate, son ancien patron. N’est-ce là la vraie menace qui émane d’elle ? Mieux, Trumping in The States aura produit en parallèle un effet si surprenant en même temps que l’on comprendra mieux pourquoi Hillary n’arrive à se défaire facilement du boulet-Sanders quand Trump gagnant, provoque la ruée des visites vers la Trump Tower. Comme si le public et les touristes retrouvaient le vrai américanisme comme à l’époque de gloire de la Rockefeller Center visitée. Objectif : voir de près avant toute mesure de sécurité présidentielle. Ce n’est vers la CGI obscure que ce monde se dirige, n’en déplaise au vieux Bill.

Regardons en rétrospective, First lady, que cachait la menteuse de l’aéroport de Bosnie au Président ? Ou, si Bill ne pouvait ignorer ce mensonge de par la mission de protection de la Firts Lady, des Marines, pourquoi l’aurait-il tait ? Secret familial ou quoi ? Si c’était une pathologie chez Hillary, n’oublions sa simulation par devant le Congrès. N’est-elle pas la véritable menace pour les États-Unis quand un bouton de guerre nucléaire serait à sa portée ? Ce n’est une fumisterie, que cachait-elle dans ses emails ou qu’est-ce qui n’a jamais été révélé dans cette quête ? En faveur de qui, où sont les instruments de mesure, pourquoi Obama s’y conformerait tandis que sa protégée en ferait à sa tête ? Tandis qu’on court après E. Snowdon.

Au niveau de la guerre d’influence étatique, Trump à sa façon aurait ainsi rattrapé Citizen Hughes. Serait-ce en finançant des candidats sur une plus longue durée ? Ou, sur la mode Trumping the… ? L’effet des visites observées à la Trump Tower, citoyens et touristes imposent désormais une obligation insoupçonnée à tout autre candidat. Bill le sait.

Et, dans les spasmes de cette Secret Life Hughes, Trump le dépasse par un effet contraire. Le fait de la transparence obligatoire pour sa candidature officielle, par son ouvrage The Art of the Deal qui le qualifie pour une candidature officielle à la présidence.

Par voie de conséquence, un double dé quand on considère la mise en place du mystère de « la grande casse de la rue romaine » resté secret, autant que des ouvrages publiés dont on ignore le véritable lien avec les auteurs, tandis que la Trump Tower s’ouvre à l’inconnu. Devra-t-on parler de President Trump à la place de Citizen Trump, ce sera le choix des éditorialistes et des cinéastes.

Un avis personnel conjuguerait mieux avec un Trump élu président, soumis aux obligations du statut, d’avoir un Trump président par influence dictant dans l’obscurité des ordres à un élu. La diplomatie elle-même serait mieux servie par des effets officiels contrairement aux appréhensions frivoles. Diplomatie coercitive craindrait-on, l’avocat Barack H Obama devenu président était-il moins coercitif dans sa prétendue diplomatie avec l’Ouganda par exemple ?

L’avenir de Keystone ne peut être comparé qu’avec les effets bénéfiques du Grand Collisionneur Hadrons, en ce qu’il permettra aux deux pays de bénéficier mutuellement. Si Trump le voit en ce sens et que Trudeau espérait un changement opéré par sa diplomatie libérale, l’observateur avouera que le temps avait pris rendez-vous avec ces deux vrais leaders continentaux. Pour une reprise américaine étendue, tel est notre besoin. Si vous croyez par contre la liberté à Berlin, partez vivre l’accueil Merkel.

dan@danalbertini.info