LA DIPLOMATIE VOLÉE DU JAZZ DE BOICEL

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉDivaDoudouBoicel0
LA DIPLOMATIE VOLÉE DU JAZZ DE BOICEL (1/7) – Par Dan Albertini

Entre (), Enfin Pape François commencerait à comprendre si ce n’est déjà. Alors, il  assumerait ses obligations, la vraie autorité de l’église qui ne peut faire l’objet de girouettes de politiciens électoralistes. Avares de pouvoir. À n’importe quel prix. La responsabilité de la reproduction du genre humain ne peut être une fonction risquée de de résultats laboratoires de bébé éprouvette. Une garantie d’intérêts de mère porteuse. Une extension industrielle pour ceux qui refusent au monde leur contribution naturelle. Ni de tenanciers de banque de spermes. Manipulable à dessein, manipulés à souhait, à la merci d’un potentiel renouveau nazi. Le sénateur Rubio semble mieux comprendre Pape François en ce sens. Face aux desseins cachés d’un président sortant. D’une candidate d’intérêts avare de pouvoir. Et les Adventistes bientôt en congrès quinquennal ? Le genre humain n’est pas un caprice de studio de massage de la prostate. Fermons les ().

« Doudou Boicel, tu dois le rencontrer ». C’était l’animateur culturel Fritzberg Daléus, après une entrevue radio. Peu avant mon départ pour Montréal. Je faisais sur New York-Bridgeport en 2013. Arrivé à Montréal pour une affaire de création d’un cinéma haïtien et du musée mondial carnaval, je rencontre un autre Haïtien. Frantz Benjamin, Conseiller de ville et Président du Conseil municipal. En ses Bureaux, une fois de plus, le même nom refait surface. « Tu dois rencontrer Doudou Boicel ». Diplomatie, Jazz, ça commence à pétiller dans mes pensées. Je me suis ainsi promis de rencontrer cette référence sans arrière-pensée. Mais, dans le sens d’une histoire montréalaise bigarrée. Surprenant, le Montréal international institutionnel serait cachotier, agioteur, dans cette affaire !

Quel rapport avec la diplomatie internationale dites-vous, d’autant plus que ça a l’air d’une fiction du cinéma. Une surprise de taille commence à se profiler. La société au grand complet y a pris rendez-vous. Au coin de ce qui allait devenir le premier carrefour de relations internationales du Jazz à Montréal. D’abord, loin de Bagdad, de Kaboul ou de Damas, le crime est logé sous les rubriques de vol, d’incendie, d’intimidation, de connivence avec l’accommodement raisonnable naissant chez les enfants du commissaire Plante. À l’Est de l’Archevêché de Montréal. Ensuite, Haïti est à sa période CNG en 1986, la République a pris rendez-vous sur deux littorales. Celui de Port-au-Prince d’où les croisières touristiques ont évadé, on scrute l’horizon, pour un paquebot battant pavillon. Et, en colline au Nord du Vieux-Port de Montréal où, Rouè Doudou Boicel allait échouer sur la question de la couleur de l’épiderme. Toujours à la même adresse mais une nuance, à l’Ouest de St. Laurent, non loin de commerces de motards… . C’était l‘héritage d’un passé dressé. Le futur allait y prendre place aussi, sous le couvert d’une rencontre. Celle-ci devait conduire le Président français en fonction, François Hollande en l’occurrence, à se faire témoin de l’homme qui allait hériter de la vieille Remington de la place, pour se rendre à la plus prestigieuse académie de la culture de la langue au Monde. Deux passés distincts, associés malgré tout, allaient se saisir de ce nouvel aéropage pour discuter de diplomatie de haute voltige. C’est-à-dire du siège immortel de Montesquieu. Les lettres persanes. La conjoncture séparatiste du Québec y a même trouvé son compte dans une guerre de tranchée entre premier ministre de province et chef d’opposition, s’accrochant d’opportuniste en opportunisme. Bousculé par l’oubli d’un ami, politique de la chaise vide, fauteuil absent, Rouè Doudou Boicel, multidisciplinaire dans l’âme, légataire caché de ce RDV international de la Remington désormais historique, nous reçoit à Notre-Dame de Grâce. Il brille de tous ses feux et de tout son art, dans ses mémoires avec les plus grandes sommités du jazz international mondial, comme plaideur désormais solitaire et silencieux. Plus d’un aspect donc culture. Plus de trois pays donc international. Plus d’un langage donc diplomatie. Plus d’un art à la fois donc cinéma. Je traiterai donc du sujet par une thématique de sept dont trois ‘’Sur la Route du Cinéma’’, trois en ‘’Diplomatie Internationale et Société’’, en plus de cette présentation en cours. Depuis les Salons du Rising Sun, jusqu’à la retraite du loup dans sa tanière.

Notre-Dame de Grâce, cartier historique de Montréal, cartier multilinguistique. Il pleut des surprises de trésors cachés. Moult artistes en résidence, ce n’est en rien une résidence diplomatique. Sinon des consuls honoraires sans mandat de leur pays natal et, des consulats généraux sur les hauteurs avoisinantes côté Oratoire. Côté Bonaventure, c’est pourtant là où loge la plus importante histoire de l’axe Jazz International de Montréal. Il est devenu la Diplomatie du Jazz International. Un musée personnel caché qui ne voit pourtant les rails du dessous. Un atelier de création qui héberge des toiles de grandes dimensions. Un potager genre Lavaud, zone protégé en Suisse. Un cuisinier qui nourrit l’ambition de recettes vieilles de traditions naturalistes importées. Des traces politiques du Québec et du Canada y sont palpables. Un loup solitaire. Rouè Doudou Boicel nous ouvre ses portes au printemps, un rayon dévoile, je lorgne l’âme pécheresse de Montréal cachée sous un boisseau. Pas des peccadilles. Mais, on a réussi à faire taire cet homme. En dépit des références. Si Montréal dans toutes ses institutions a menti pour lui voler son histoire au profit des enfants nés du terroir, lui ne parle que de l’Haïti de ses rêves. Cette fabuleuse ignorée par ses propres enfants dont l’extraverti, l’excentrique Aubelin Jolicoeur. Je traverserai donc cette histoire de diplomatie qui n’est de Montesquieu mais du Jazz de Boicel. L’époque CNG, le vieille Remington, le lit du Rising Sun, l’Académicien, le Légionnaire exilé. Montréal Jazz pour finir, tandis que je crois cette période insouciante, un effet boomerang pour les agioteurs  de Montréal.

Je me trouve ainsi donc sur la route du jazz international à Montréal, avec des résultats d’équations bourrés d’inconnus. Incendies provoqués, pertes de fonds de commerce, menaces, intimidations. Silence radio là où le CRTC interdit l’écart, dans un pays sans guerre. Je rencontre le sujet pour la première fois dans une ambiance funéraire sur une autre rive de Montréal. Enfin pour la première dans l’antre de l’histoire d’un artiste créateur multidisciplinaire. Naissance, Guyane française. Des souvenirs. Les images parlent. On est au présent. Le sujet est connu, invité par le CNG de Henry Namphy. Fréquente le grand bavard, Aubelin Jolicoeur en l’occurrence. Les plumes croisent les micros, la caméra est témoin. C’est une ambassade culturelle cachée en safe house, avec accès interdit sur les rails qui mènent à la Gare Centrale. D’office, il parle de Dany.

Dany au Quai Conti, deux-cent-dix-sept ans après Louverture à Pontarlier, quand Hollande croit pouvoir délier pour retracer et ne pas renier Napoléon à Ste. Hélène, est-il plus qu’une diplomatie mais un raccourci pour Boicel caché à Notre-Dame de Grâce ? Montréal pourrait-elle alors racheter son crime quand le Québec plaide Robinson Crusoé, en feignant l’oubli de Gregory Charles rentrant en concert à Broadway ? Là où disait celui-ci en entrevue, son père et sa génération étaient interdits de public.

Nous croyons que, d’abord St. Pierre caché au journalisme devra ranger son postiche politique avéré de Saint-Rémy. Ensuite, l’intelligence haïtienne devra reprendre Amos, se reconfirmer dans l’Outaouais et réexpliquer La Malbaie. Boicel verra-t-il ce langage approprié chez Monestime sollicité chez les Clinton, en Floride, le Palais de Justice lui servira de Cour des comptes pour régler les siennes, mais pour pénétrer aussi les institutions. Le Québec fringant, feignant la loi 143, devra se présenter aux assises pour éviter le scandale de l’Hudson aux portes de l’Avenue des Amériques No. … Alors, la diplomatie volée du Jazz de Boicel ne souffrirait plus de neuroplasticité inversée. Car, les neurofeedback sont là aujourd’hui pour démentir ce que les auditions de recettes juives réclament pourtant  pour eux dans leur humanité, au cinéma mais, le gardent éloignés de l’autre frère victime. Le Noir Boicel. Alors et alors seulement, Stanford l’étudiera en Relations internationales, malgré Rice-I. Qui donc cèdera une part de souveraineté ?

dan@danalbertini.com