MIGRANCE, ITINÉRANCE ET RÉSILIENCE HAITIENNE A MONTRÉAL

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ, Par Dan Albertini

Entre (). Quand l’intégration ne serait un facteur d’immigration mais d’exil, que devient le migrant montréalais s’il n’est un citoyen, mais un réfugié en préparation pour le retour d’un agent étranger ? Fermons les (MelanieJoly).

Imaginons. Par exemple, le maire de Montréal devenu trop séparatiste dans un Québec canadien devenu lui-même hyper monarchiste à la Pierre Elliott. Il est carrément exilé sur l’île de Hong Kong à Wan Chai près de Ko Lum, où la Chine lui accorde le droit d’asile sans statut précis. L’on dira que le Canada diplomatique le savait, ce maire ne serait bien traité à Hong Kong, mauvaise place pour un séparatiste. L’on dira aussi que la Chine le savait, qu’en accordant un sauf-conduit à ce maire séparatiste, ce serait un message diplomatique au Canada agissant ouvertement en appuyant les Ouigours (Tibet) contre Pékin.

Mais, comprenons, loin d’une capacité de militance outremer, ce qui serait autrement un virus dangereux pour Pékin qui, une fois ce maire hébergé, jouerait soit à l’accueil d’un cuisto montréalais à la sauce d’érable converti ou, s’il est bilingue, relationniste à l’Office de sa majesté d’Angleterre pour investisseur étranger sur l’île aux yeux bridés.

En fait une condamnation salutaire puisqu’il ne pourrait être nourri gratuitement sur une île où il n’y a de BS, mais des postes de travail de 16 heures par jour. Comprenons : mandarin, cantonais obligatoires. Ou, l’itinérance vers… . Sûrement pas le Québec car il lui faudrait de la résilience comme les Haïtiens de Duvalier, pour survivre dans l’espoir d’un changement de régime. Pire, aucun projet séparatisme fait de résilience dessalinienne pour réaliser un 1804, n’aboutira pour le rapatrier au Vieux Port de Montréal. Avant de se tromper d’aéroport, soit le nouvel soit l’ancien de Hong Kong, cet ancien maire de Montréal ne serait plus jamais séparatiste d’une part et d’autre part. D’où l’échec de l’ex candidate Louise Harel. Ni le Canada dans la honte de l’exil comme solution politique. C’est la lecture de la migrance haïtienne, du livre de Mélanie Joly qui sort sur le dysfonctionnement des politiciens dépassés au Québec.

Quelle différence avec ce maire exilé ? Je suis Québécois de l’immigration mais par choix. Je vis sur la Rive-Sud et je travaille à Montréal-Nord. Je suis un lève tôt quotidien qui traverse le grand Montréal en passant par la richesse du centre-ville international pour remarquer quand même des itinérants d’un autre genre, loin du sous-seuil de la pauvreté, démunis. Robineux pour la plupart. Je traverse les cartiers chinois, du bas Plateau, de Rosemont, à St Michel réputés pour sa violence et son trafic de la drogue par les gangs. Je respire au passage une sueur de mafia à la fragrance, oups, je n’ose citer mais vous comprenez. Je m’installe pour la journée à Montréal-Nord, en pleine pauvreté des cartiers de comptoirs alimentaires aux produits périmés pour la plupart, donnés à un organisme qui curieusement s’inspire du nom de la clarté pour redistribuer. Souvent je me rends au centre-ville dans des souterrains de magasins luxueux. Pourtant je ne vis la détresse que vivrait ce maire de Montréal exilé à Wan Chai, même si je discute encore de Duvalier après sa mort. C’est dans ce contexte que je vois publier l’ouvrage de Mélanie Joly, Changer les Règles du Jeu, chez Québec-Amérique. Elle nous dirait que ça va mal, le blé est troqué à l’avance par des politiciens dépassés.

Devrait-on dire nous immigrants reçus intégrés que le confort dans l’indifférence vaut mieux que ce qui se passe actuellement à Hong Kong ?

Je reste muet, prudence, il y PKP et le fils à PET !
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