MARYSE NARCISSE DR CANDIDAT

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE
par Dan Albertini

Entre () « Tempus es pecuniam », le temps c’est de l’argent. « Compendium placerat tempus futurum », investir dans le temps c’est une épargne pour l’avenir. « Qui habet aures audiendi audiat », que celui qui a des oreilles entende. Alors, alors seulement, l’œil verra, le temps se rachètera. Mais entre temps, non pas comme dirait Eugène Ionesco, « le roi se meurt » mais, le roi est laid. Ce que verra tout étranger. Au pays ! Fermons ().

MN Dr Candidat – Maryse Narcisse Dr. Candidat, un pas dans la bonne direction ? D’abord ce n’est un long nom mais une association de noms statuts. Je ne saurais encore répondre, trop tôt, j’ai pris l’habitude ‘’d’ausculter’’ les docteurs politiciens. Candidats par-dessus tout. Bijou d’abord en Haïti, Couillard ensuite au Québec. Mais restons surtout sur ceux ou celles qui dans un pays en déficit de ressources médicales, sont obligés d’en importer, au prix de Médecins Sans Frontière, Médecin du Monde. Peu importe pourrais-je me dire, je dois assumer la fiction ‘’Haïti 2015 les Rivales’’ « Sur la Route du Cinéma ». Prémonitoire ! Il y aurait plus, je disais que la République doit après la Constitution, réparer les torts de notre genèse excluant la femme de la régence, en élisant une fois pour toute, au niveau de la plus haute magistrature de l’Etat. Ce serait justice. Mais plus, un pas nécessaire accompli dans notre histoire, quand il y aura les << Restavek >> à corriger.

Prémonitoire, je reprends puisqu’on le voit dans le scénario ‘’Les Rivales 2015’’, enfin une voix du scénario sortit de sa tanière pour chercher (…) pour le Parti (L). Question : qu’en est-il de JBA ?

Dr. Narcisse doit hors de tout doute raisonnable, être clair dans sa prescription. De son diagnostique d’abord politique. Pas de faux docteurs. La gestion politique n’exclut d’ailleurs plus les quatre (4) autres rivales. C’est de là aussi mon inquiétude, car le même pattern de l’exécutif national étouffant risque de se reconfirmer une fois de plus, une fois de trop. Le Parti ne nous propose avec cette candidature, une voie d’accès sur l’autoroute politique avec voies de connexion sur et vers les routes et carrefours locaux de façon intégrale ni d’intégration. En terme clair, aucune candidature communale ne se dégage encore tandis que ces élections dites rapprochées sont plutôt concernées par ce niveau. La vicissitude politique nous propose des sénateurs et des députés maires, avec budget discrétionnaire contrecarrant l’autorité municipale, pourtant incapable dans l’ordre parlementaire national préconisé. Cela nous prendra-t-il réellement des rivales pour instituer la véritable horloge de 1804 ?

L’indice VORBE – Il y a de cela peu de temps que le nom Vorbe se faisait de la publicité dans un contexte peu salutaire pour les temps à venir. C’était une calamité qui s’annonçait avec un appel à la violence répondant à la fracture de janvier 2004. L’affaire ne sembla plaire au sein même du clan VORBE. Handicap n’a pas à traduire martyr pour les ténors de l’entreprise qui n’est plus Vorbe et Fils, mais le Groupe Jean Vorbe. Ce dernier tenait rapidement à se dissocier de la violence verbale du parent handicapé, en s’affirmant partisan de la non violence. Depuis lors, silence et peut-être bravo, car ce sont des intérêts économiques profiteurs qui se dissimulaient derrière un rideau du patriotisme. Avant n’était meilleur, pendant, n’est mieux, mais après doit être meilleur, dans l’intérêt de la Nation. Dr. Narcisse a-t-elle dit quelque chose à ce sujet qui pourtant, s’il venait de la rivalité, aurait irrité sa clientèle.

L’indice de zone capitale protégée – Une fois de plus, Dr Narcisse n’a eu de réponse, que dire adéquate, à ce qui en fait concerne le maire élu de Port-au-Prince. Malheureusement il n’y en a pas, faute d’élections. Pourtant, Maryse Narcisse Dr candidat est déjà en route vers…. Tandis que nous ne sommes en campagne électorale présidentielle. Mélangée, ou, curieux mélange ?

L’erreur Mannigat – Je me rappelle fort bien de certaines consultations pré-électorales de certains politiciens haïtiens de passage à Genève, en Europe et, pour certains journalistes aussi. J’avais posé l’équation électorale de la l’arithmétique politique pour plus d’un. Le CQFD algébrique reposait sur l’impossibilité de battre le tandem Wyclef-Martelly s’il y avait transfert d’électorat, nonobstant des vices inévitables. Je ne crois en Mannigat, mais c’était l’histoire contre la politique du risque mal calculé. J’avais alors souligné la nécessité de la réparation citée en deuxième paragraphe, c’est la condamnation de la femme haïtienne pour une faute pour laquelle elle n’était due, ce qui aurait pour vertu de s’assurer d’une certaine liberté qui en sciences politiques appliquées aurait forcé la relève au RDNP. Les prédictions annoncées se sont avérées aussi exactes que les résultats connus aujourd’hui. La République n’a même pas fait l’économie des funérailles nationales, cela a lieu malgré tout mais pour question d’opportunisme politique pure. Peine perdue aujourd’hui, nous n’en sommes pas plus avancés que cela. Ce n’est un besoin de régénérer des regrets mais un rappel pour mieux situer MNDC. L’erreur ne devrait tout simplement plus se répéter aujourd’hui, ce serait une bêtise politique que nous paierons chère collectivement et individuellement. Cette fin de mandat en marche, n’a en soi rien garanti, sauf l’impunité et la corruption avancée.

Martelly a souvent fanfaronné son ignorance à même quelques notes de musique qu’il affirmait connaître seulement, dans son propre gagne pain. Wyclef Jean lui a évidemment balancé une partie importante se son électorat de manière inconséquente. Rappelons-le lui dans sa verve électoraliste auprès des adeptes du métier de son père : « aba Mannigat, aba Préval, aba CEP ». Il opérait par analogie, le transfert de la croyance spirituelle de la foule en délire, sur la candidature de Martelly. « papan’m voyém nan mézon Esaï, mété’m sou l’òde lamé ». M. Mannigat était appelé « manman », il symbolisait le papa par Martelly. Nous savons tous ce qui s’est produit par la suite, des scandales à la Pratt, l’exil diplomatique de Wyclef, le véritable visage de Lamothe… etc. Nous n’en sommes pas mieux avec des élections et un système électoral en panne. Bien entendu, la faute revient une fois de plus à l’exécutif national par la voie de Préval qui a toujours agi au détriment des exécutifs locaux. La médecine s’il y en a, n’est pas un remède pharmaceutique prescrite par docteur maman, elle est politique, surtout au niveau des communes. Tel que prescrit par la Loi mère.

Quand nous avions connu Dr Duvalier Président, s’esquivant à lui-même pour feindre de tenter de traiter la maladie du « Pian » avec la médecine américaine apprise, sur fond de politique partisane démagogique dictatoriale, nous sommes tout à fait légitime de craindre. Quand dans Lavalas même nous avions vu les résultats Aristide-Préval-Aristide et, constaté leurs déboires avec le Maire Charlemagne pourtant lavalassien lui-même, alors ! La République ne peut que de se vouloir prudente après la démagogie Martelly au Palais National. Et, si JBA ne se voit finalement sénateur, briguant des suffrages, transférer le débat dans une institution, il devra se taire. Sinon, le monstre finira-t-on par dire. Politique on s’entend !

Pourquoi je ne citerais plus Duvalier Dr Candidat à ce stade-ci ?

De prime abord, je n’ai connu de lui cette période, mais d’histoire. C’est une science imprécise qui dans notre cas ne reflète pas l’ascendance mégalomane de Duvalier Dr Président qu’on campe, par besoin, par vice, par subjectivité, comme le génie du mal.

Duvalier à mon avis dans l’histoire, et pour cette raison, serait un produit, une conséquence. Voilà ce notre société ne veut pas dire ni s’avouer : de qui dérive-t-il ?

Deuxio, Duvalier Dr Président ne peut être Duvalier Dr Candidat. Sinon, le véritable monstre serait la société haïtienne qui pourtant n’est pas homogène mais très hétéroclite. Le mélange des genres ne saurait à cet effet, tribaliser singulièrement, si gravement, Duvalier seulement. Duvalier a su peut-être discerner un standard haïtien qui s’éloigne du statut républicain de l’état, pour galvaniser les masses paysannes dans cette affaire de « à vie ». Ce qui se répète d’ailleurs ailleurs que chez Duvalier pour un statut de pérennité venant de la notion de la régence dessalinienne. Et encore plus loin, dahoméenne.

Duvalier Dr Candidat est donc pour moi un dangereux standard caché que nous feignons de nier et donc dans Maryse Narcisse Dr Candidat doit faire œuvre de prudence. C’est à nous de choisir entre : « Bis repetita placent » ce qui est répété séduit et « Bis repetita non placent » ce qui est répété deux fois ne séduit plus.

dan@danalbertini.com
Erratum: Quand nous avions connu Dr Duvalier Président, s’esquivant à lui-même pou(r), corrigée le 11 juillet 2015, au paragraphe 9