DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE, Par Dan Albertini
- LA SANTÉ AMBITION DE l’IUSMM
Entre (). Si ce n’est la raison du plus fort, quelle autre raison justifie le droit de l’un qui a commis l’irréparable, contre l’autre, accusé d’en avoir l’intention. Nous commémorons en cette période, plus qu’une action barbare. Mais, un constat d’échec de la formule qui a suivi l’horreur. Ce monde sépare-t-il la santé mentale de l’horreur ? Fermons les ().
La Santé Ambition n’est ce slogan inventé de notre imaginaire, par courtoisie politique en faveur de Lesage, Beauregard, ou tout autre chercheur d’ici. Nous soulèverons d’ailleurs son antithèse institutionnelle. Ce qui tendrait à maintenir une clientèle bien déterminée sous embargo ici, dixit Dr. Desrosiers. Tandis que pour le non initié, des études extraordinaires sont menées par le CPASS de la Faculté de Médecine de l’UDM. Vincent Dumez, patient hémophile atteint du HIV a lui-même présenté en thématique, le patient, partenaire des soins : défis et réalité. Ce sont des investissements institutionnels, économiques, financiers, où l’acteur secondaire est trié sur le volet. La Santé Ambition/Contra est ainsi au cœur même de ce que l’on appelle : bâtir une ville intelligente. Obstinons : un Sommet de Montréal sur l’innovation où IBM Canada (a IBM World) manifeste clairement ses intérêts par la voix d’Yvan Forester. Il présente la thématique suivante : Watson et l’art du possible en santé. Ça parle. Q. IBM s’était-elle proposée en démo dans la ville intelligente ? Espiègles, demandons de fait, qui y habiterait, c’est-à-dire quel profil. Car, nous savons que le budget de la santé est une enveloppe astronomique par défaut, pour l’état et le citoyen pourvu d’un bon portefeuille. Nous avions emmiellé l’Ambition Santé de IUSMM, appliquant l’effet millénaire d’une médecine chinoise en termes de temporalité, en introduction. Mais l’ambition Hong Kong China n’était-elle pas une projection citadine, en surélévation supérieure d’en bas. Une fois de plus, qui y habiterait ? Ainsi donc, si cette intelligence se rapporte à la réalité ou à l’image d’un smartphone, d’un androïde, le pauvre n’en a pas les moyens. À moins de vouloir lui flanquer la puce pour un capuccino. Le monitorer. Remarquons que le cinéma a déjà illustré la logique. Orwell-1984. Alors, Q : Qui va garantir qu’il n’y a de vertu politique escomptée sur l’encre dans la peau d’un tatoué, quand l’homme a déjà connu la Shoa ? Nagasaki, Hiroshima. Santiago. L’observatoire n’invente Lesage/Santé-Ambition.
Revenons aux alvéoles de cet incubateur. Figure illustrée de la ruche où les abeilles vont butiner sur des fleurs afin d’y produire le miel de ses alvéoles. Le faux-bourdon ni la guêpe, pourtant dépositaires de pollen, n’y sont invités. Montréal Global fait ainsi donc appel à ses incubateurs diversifiés d’abord, puis aux alvéoles par exemple de l’IUSMM. Ce n’est une notion d’ambigüité épicurienne mais le miel standard doit couler.
Une attention particulière est donc requise. Car, Montréal renferme cette mauvaise habitude de singer la folie de NY. Sa plateforme de consommation où le miel est dispersé au milieu de guêpes, de faux-bourdons. NY est une cité où le fait de croiser le selfie millionnaire sur Fifth Ave/Lord & Taylor, fait du SDF un aspirant au bonheur. Pour le prix d’un ‘’hot chocolat’’ du coin, ‘’and nice to meet you’’ s’il ne mendie la balance brune d’un sandwich vert. Les deux se font plaisir ainsi, que vive le Yankee. Combien sont-ils comptés ces gueux là-bas par ailleurs, chez Forbes magazine ? Nul ne peut compter même si, le SDF édenté, alcoolique, vous chantera du Bleues à l’harmonica.
Alors, la récente étude sur le nombre d’itinérants dans notre cité est une révélation jumelle. Profond malaise en ce sens chez les Enfants-Expo/68 de Drapeau. Car, la problématique du nombre croissant en est une d’indiscutable. Cette honte mènera-t-elle vers la cata dans ce couloir d’hiver du St. Laurent ? En outre, celle de l’élément déclencheur associé à la forme d’itinérance en est une toute aussi grande. Suspectons-nous de cette tentative de recensement, un projet politique macabre ? Si l’on s’appuyait sur le fait des Enfants-Duplessis dans cette monarchie constitutionnelle aux mauvais plis. Ola, ceux qui étaient dans les rangs des commandites contre l’avenir du Québec, sont dans la cité. Je me souviens ! Ce n’est pas ça le miel qui coule. Ni le lait associé, comme dirait le passage du livre de Salomon d’autre fois. Ou, des FIC menacés aujourd’hui de disparition quand, c’est le règne de l’autre dira l’apôtre évangéliste.
Cependant, dans Montréal Citée parfaite du citoyen en santé, le projet disons-nous, il y aurait des valeurs qui n’entendent pas se laisser faire par la politique exclusive qui écarte ce citoyen dit pauvre. Même si nous sommes selon toute apparence, atteint de ce que l’on pourrait appeler l’Américanisme démesurée avec ses résultats connus. De profondes discriminations sociales. Un homme croirait, avec des nuances évidemment, en la possibilité de réintégrer le défavorisé, le remettre en santé. Mentale. Dr. Alain Lesage nourrit semble-t-il cette grande ambition à l’IUSMM. Comprenons qu’il est un enfant du rapport Bédard des années soixante, qui prônait l’intégration du patient dans sa famille, une solution salutaire. Un siècle de santé mentale au Québec fait d’ailleurs l’objet d’une étude historique sous ce même nom. Si et seulement si un rapprochement Lesage-Beauregard devait être démocratisé, la Santé Ambition serait-elle alors possible comme nouvel axe de relations internationales pour Montréal ? Alain Lesage semble vouloir choyer sa cour montréalaise de préférence, quand nous avons soulevé la question. Avant, consultons l’antithèse. Dr. Joël Desrosiers, auteur de l’ouvrage Métaspora.
L’observatoire : est-ce une illusion cette notion de cadre de relations internationales à l’IUSMM ? Soulevons donc encore plus le couvercle de la marmite. Cet incubateur nous propose Métaspora vs Santé Ambition, un profond paradoxe. Dr. Desrosiers étale des pétales d’une rose, mais non sans épines. Non pas sur le sarment mais dans la rose en soi. De quelle cité quand, en nous sont enfermées une multitude de patries intimes ? Elles se déclenchent autant par incongruité que la complexité suggère un déséquilibre tantôt partiel, tantôt latent. N’est-ce donc pas là le rôle de la psychiatrie d’en gérer le contenu ! Dr. Lesage proposerait de traverser ces frontières. Le croirait-il en négligeant certaines données ? L’abcès de la discrimination. Effets de causalité, autre axe du déséquilibre. Desrosiers documentation à l’appui, parle en conférence de discriminations raciales en brandissant la quête de « vitamine D ». Une protéine de préférence, tellement importante pour le cerveau. Neurobiologie. Mais, tellement peu couteux que l’équilibre économique de multinationales pharmaceutiques en serait touché. Cause : manque à gagner. Car, le citoyen s’écarterait de maladies ou de maux évitables. Des maux étalés en psychiatrie, excluant la santé mentale. Si c’est là aussi la thèse cachée de Lesage, ou de Beauregard dans ses rapports avec les liquides neurobiologiques, alors je m’étonne.
Croyez-le ou pas la réalité des Noirs en prison aux USA, dénoncerait un comportement discriminatoire des autorités politiques. Y en aurait-il ici aussi à Montréal, répondez-y vous-mêmes, car l’IUSMM chiffre les pertes en milliards pour l’économie canadienne.
Nous avons dit avoir à l’esprit le standard d’un haut savoir engagé à y demeurer comme un millénaire de médecine chinoise. Une économie de relations internationales dotée d’une compétition interne multi pôles, c’est ça un incubateur avec des alvéoles positives. Mais, Dr. Michel-Ange Momplaisir, dans son ouvrage Le Vaudou Haïtien dans l’Arc-en-ciel des religions s’étalait dans sa plaidoirie, il fait volteface avec son dernier. Mes convictions profondes est un doute jeté dans cette Métaspora de Desrosiers qu’il confirme. Ou, au crépuscule de sa vie comme il semble le dire, la démence serait sa paranoïa personnelle. Lesage le verra-t-il comme lui, ou, comme Desrosiers ?
Revisitons l’itinérant menacé par le policier dans le froid montréalais. Comprenons que dans les faits, ce policier branle une menace terroriste car il propose la terreur comme thérapie à l’itinérant qui n’est pas un Arabe. De là la croix et la bannière écartées. Réitérons donc, non pas une équation mathématique de manque à gagner, mais un alphabet politique adopté et conçu par une série de pathologies. Il est tout simplement blâmé pour question de déontologie. L’inverse ne tiendrait par devant monsieur le juge. Ce serait le diagnostic ou le pénal. D’où la question posée dans l’article précédent : la Santé mentale devrait-elle l’envoyer à l’ASAP, en théâtre intégrateur pour mise à niveau chronique, en accéléré, non en cours d’éthique ? Quirion a donc raison d’insister. Harper a trouvé les moyens d’«augmenter les capacités d’enquêtes» anti-radicalisations.
Le puissant paradoxe est à ce stade-ci, au sein même de la Santé Ambition dans une alvéole de cet incubateur plein de guêpe et de faux-bourdons. Ce faux-bourdon le policier en question, échappe complètement au pouvoir de l’IUSMM. Puissant récidiviste potentiel pourtant en liberté dans la cité. Revenons à Desrosiers dans sa Métaspora présentée à DC, en cadre d’expertise. Dans sa patrie intime, ce policier est-il compatriote du mendiant ? L’affaire ne siège pas seulement dans les arts de la littérature avec Desrosiers, à qui nous avions demandé, s’il avait l’intention de porter sa Métaspora à l’écran, pour une diffusion de masse. L’IUSMM partage donc réellement des R.I.
Raison justifiée pour aller chercher ce label, en faire de Montréal le dépositaire avec l’IUSMM/axe-1. Mettre le citoyen en condition de santé mentale dans la cité. Transformer un institut de maladie mentale en piste de santé mentale. Exporter, comme pour la médecine cubaine. Un chercheur français fréquenterait l’institut à ce titre. Car, la Santé Ambition serait implantée aussi dans des unités carcérales pour transformer le pensionnaire. Des besoins sociaux mondiaux d’importation. Ce que devrait témoigner d’ailleurs, Denis Lucas attaché culturel CHU de Rouen (France), présent au forum (l’Art à l’hôpital pour de nouvelles perspectives avec le patient).
Nous reviendrons en conclusion avec plus d’éléments spécifiques sur l’IUSMM international comme contenu de la Santé Ambition. Nous clôturons ici en soulevant deux thématiques suivies du Forum sur l’innovation. Soit : Le futur de la collaboration entre la santé et les industries créatives : une mission collective, présentée par le collectif Castonguay, Brunet, Goldstein, Letélié, Poissant, Quirion. Il a été suivi immédiatement par : Comment Montréal peut-elle jouer un rôle de leader dans le rapprochement de ces deux secteurs stratégiques, présenté par Damien Silès, DG de Quartier de l’innovation. L’ASAP et son théâtre intégrateur rentre donc sans détour dans ce courant. Et, les liens internationaux de la Santé Ambition à l’IUSMM font aussi sans détour, dans les R.I.