Le Canada Coupable au G8 réduit en G7 sans Poutine de Moscou

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Le Canada Coupable au G8 réduit en G7 sans Poutine de Moscou

Entre (). Si le Canada écarte l’exploitation du pétrole albertain, il risque de perdre sa place au profit d’un État ambitieux du G7, en affaires. L’alternative, en outre, ferait de cet auxiliaire de Londres un bien meilleur score, au sein de ce même groupe économique. Fermons ().

Le Canada est-il le portrait accessoire type de Londres qui organise le G7-2018 sans revue du G8 déjà vécu à Heiligendamm ? Procureur harassé de l’ALENA, aliéné du MERCOSUR, ambition passive de l’Asie du Sud-Est, voisin ingénu de la CARICOM, accusateur arrogant de la Russie du G8, acteur banal de la COP déchue, le Canada est-il en même temps un trompeur épique ou ce menteur épisodique décrit dans la lettre du 12 janvier 2018, du ministre R Goodale, tandis qu’il dénonce Nic Maduro du Venezuela en faveur de l’opposant Capriles Radonski ?

Ce Canada décrit par le député-ministre de la Sécurité publique fédérale, serait-il ce coupable au profil réduit du Poutine de Moscou (attaché aux recettes KGB), bien plus souple, mais après avoir fait tant de mal, dixit son propre jugement inscrit dans la lettre du ministre Goodale, avant de choisir de faire moins de mal aux droits de la personne, quand il critique Trump ?

Le but ici n’est pas de juger, mais de sonder, quelle faculté canadienne héberge l’édition-2018 du G7 à La Malbaie, soit-elle bonne ou mauvaise ? Peu importe, car l’organe londonien divorçant de la Franceurope ou la pensée alambiquée de ce DC issu d’élections d’économie-Avon, est profondément impliquée en levier de commande. Sinon, le Canada s’en est sali de trahison envers ses citoyens et contre ses propres principes. La lettre de Goodale fait foi. C’est ce dont le citoyen de Québec ou de La Malbaie blâme. Un gouvernement Trudeau qui leur prive d’espace de liberté acquise pour héberge un quorum de pairs. En outre, si c’est cette conscience utilisée, malgré mal habile de Donald Trump, pour altérer le Canada de l’ALENA, l’exercice est un énorme mépris qui ne sait alors respecter le peuple vénézuélien. Visitons un extrait de la lettre du 12/01, de Ralph Goodale.

« En 2010, la Cour suprême du Canada a déclaré ceci : »

« Le Canada a activement participé à un processus contraire aux obligations internationales qui lui incombent en matière de droits de la personne et a contribué à la détention continue de Omar Khadr, de telle sorte qu’il a porté atteinte aux droits et à la liberté et à la sécurité des personnes que lui garantit l’art. 7 de la Charte, et ce, de manière incompatible avec les principes de justice fondamentale. »

Remontons maintenant au G8 désavoué, que présidait la Russie à l’époque de Stephen Harper Premier ministre. Revisitons l’ascendance Radonski citée dans l’article publié par l’hebdo Haïti-Observateur, la semaine écoulée : grand initié de Thémis qu’il est, Radonski Capriles irait-il défendre ce droit russe afin de certifier le principe d’égalité des droits contre l’aspect vital d’une économie dite libérale quand le principe établi ne l’est pas en matière de fréquence de l’acte comptabilisé, mais sur l’acte posé en soi. Avouons qu’il aurait de la difficulté à s’écarter drastiquement de Moscou bien que ce dernier soit condamnable. Le Canada du G7 a aussi gravement péché comme la Russie. Un autre extrait de la lettre (Khadr) Goodale éclaire.

« Ces faits ne sont pas contestés. Et il n’y a aucun doute sur la façon dont la Cour suprême se sent à leur sujet – le gouvernement du Canada a offensé les « …normes canadiennes les plus élémentaires quant aux traitements à accorder aux suspects adolescents détenus. »

En effet, le Canada judiciaire se consolera, car il s’est carrément refusé à la pratique névrosée du politique, même si le cas jugé au civil ne force pas le pénal, d’où le coupable encore impuni. Ce Canada coupable ne saurait traiter librement de Caracas en se voulant absout du mal.

Trudeau ne peut croire défendre Ottawa qui a caché tant le problème réel des agressions sexuelles subies par les autochtones et les Noirs pénalisés et héberger contre Moscou.

Le portrait de la conscience canadienne de La Malbaie en juin 2018 est un embarras quand la lettre citée trahit ainsi : « Un règlement était le seul moyen judicieux d’épargner aux contribuables beaucoup plus d’argent. »

La question des « droits de la personne » n’est même pas secondaire pour Trudeau, car la lettre démontre clairement les intentions politiques et administratives des élus. Alors, que sont les invités de Justin Trudeau à Charlevoix, en dehors des débiteurs du G7 quand, un autre extrait de la lettre plaide la culpabilité systémique, je cite : « De tous les points de vue, ces événements ne peuvent être décrits, comme étant péniblement tragiques – y compris pour le personnel des forces armées américaines et leurs familles. »

Alors, une fois de plus, Maduro a-t-il le droit de protéger son pays contre ce qu’il juge corrosif pour le Venezuela, n’en déplaise à Rodonski Capriles, élite locale irresponsable ? C’est ainsi que l’erreur de la diplomatie canadienne est d’oublier que là où se laver de l’intérieur, serait mieux, car, les affaires de corruption et de racisme systémique coûtent bien plus à l’État dans son ensemble et dans son évolution.

Si l’on doit répondre à l’interrogation que suscite le titre, je veux bien croire le Canada capable de gérer malgré tout lorsque je considère un dernier extrait de la lettre du 12 janvier. Je cite : « Cette question à l’égard d’Omar Khadr a été présentée devant la Cour Suprême du Canada à deux occasions, et la Cour a été sans équivoque en répondant « oui ». Coupable. En outre, quel sera le prix à payer en ayant cette conscience de tortionnaire complice, il faudra attendre les mamours ou les rebuffades de Donal Trump bluffant par l’économie Avon pour ramener Vladimir Poutine au G8 afin d’éviter une autre affaire Stormy d’adultes consentants. Ou, une image inédite du passé.

La clé du succès est entre les mains de Justin Trudeau !