FFM 2015 : DÉFENDRE NOTRE PAROISSE

SUR LA ROUTE DU CINÉMA, Par Dan Albertini

Losique n’est pas le problème, c’est la pensée du Maire (Montréal) qui fait défaut. Nous sommes ainsi clairs au départ. Il faut défendre sa paroisse contre ce politicien qui voie du rouge partout, par défaut de solution et d’intelligence. Vous ne pouvez chasser Losique du FFM, quarante ans d’existence c’est plus grand qu’un ministre qui avait perdu sa limousine. Et qui, nous le redisons, par défaut de mieux que des scandales, s’est faufiler, tel un « zago loraj », dirait l’écrivain haïtien, en l’occurrence FrankÉtienne.Dan Albertini

Nous dans la culture haïtienne, avons connu Duvalier et pouvons l’identifier à distance. Un dictateur parti sans laisser de cinéma comme héritage. L’arrogance n’est pas une forme de gestion, l’humiliation n’est pas une vertu politique. Pire, la bêtise est pathologique ici sur la rue Notre-Dame. Mais la honte n’a pas d’enseigne à la Maison du citoyen, où on semble vouloir bousculer pour mettre les siens. Chez nous dans le cinéma. Nous avons vu grandir la notion du cinéma mondial à Montréal. Celle-ci est devenue une plaque tournante de ce cinéma. Le FFM a bon gré mal gré, tenu la barre à un niveau appréciable. On aurait pu faire mieux, mais on ne chasse pas un homme de chez lui. L’Haïtien dira : « zwazo nan bwa pa vin n kalé pijon nan kaloj li ». Président d’Haïti, Nissage Saget eut à dire : « que chaque bourrique braie dans son pâturage ». L’affaire des compteurs d’eau ou de nids de poule dans les rues, devrait être une mesure dans la conscience de celui qui n’est sur le plateau, ni dans la création d’un festival qui va fêter ses quarante ans l’an prochain. Un politicien qui n’hésite pas à se servir de l’innocence de ses enfants pour faire de la politique par devant la caméra. Ce n’est pas un plateau de tournage ça, ni une bonne projection sur grand écran. Danser sur une subvention de quarante-mille dollars, que dalles, c’est l’argent des citoyens et non du maire.

J’ai personnellement dans le temps souligné à Losique, à travers mes articles, que s’il n’intégrait pas la notion du cinéma haïtien dans son festival, que les esprits haïtiens viendraient lui hanter le sommeil, en effet. D’abord ce n’était pas par cette voie. C’était une critique constructive et nous ne nous sommes pas contentés de le dire. Des actions ont été prises pour ce faire, advienne ce que pourra, nous y travaillons. Si le maire veut se prévaloir du titre « Haïtien », nous ne le voyons pas dans sa démarche. Absent à la bonne place, comme à l’habitude. Ce n’est pas un statut que de manger, riz dans un casse-croûte chez la sœur d’un ami à Montréal-Nord. Le temps des élections reviendra aussi, le citoyen prendra note de qui veut détruire le cinéma à Montréal, après trente-neuf ans de festival international. Il n’y a pas de menace qui tienne !

Quand le maire prétend répondre présent en citant Dany comme prétexte. Menteur il se fait. Absent au festival, comme pour tant d’autres choses utiles, il sait que cela lui aurait porté un gros coup en matière de déception. Le citoyen aurait pris note. Il ira se faire bronzer l’image par la popularité de Dany. Mais, mal appris, il veut gâcher une cérémonie d’ouverture. Puis, la presse n’a pas à régler ses émotions fortes causées par un tapageur diurne qui donne le mauvais exemple au citoyen dans l’affaire Poste canada, sur le dos de Losique. Ce serait lâche et sans éthique pour ce qui serait devenu des secrétaires rédactionnels maintenant au service d’un lapin crétin.

FFM et Cinéma montréalais vivront sans cette arrogance. L’action est ailleurs !

Merci d’y croire !

lovinsky2008@hotmail.com