HAITI UNE VISION POUR CARREFOUR AUTONOME suite HNBS. par Dan Albertini

jpg_carrefourdocht-albertini-b1ec7Introduire une certaine vision quand ouragan au pluriel, anarchie et corruption, myopie caract ?rielle ou manque de vision, font rage, causent peine, mort, ?vasion massive, dans un pays dit-on tr ?s pauvre mais en forte croissance d ?mographique, cela fait dans la r ?verie, mais les investisseurs canadiens auraient int ?r ?t ? r ?investir l ?, pr ?cis ?ment, dans cette crois ?e…
Kafou – Fait dans la r ?verie, d’autres se retrouveront de pr ?f ?rence dans le mot utopie mais, il y a plus de 375.000 habitants dans sa zone m ?tropolitaine d’apr ?s certaines statistiques plut ?t prudentes en 2003. Soit, mais qui ne r ?ve pas de meilleur ! il faut le souligner. Carrefour, pr ?s du littoral accueillait les colonies de touristes dans ce qu’on appelait le Domaine Id ?al et ses environs, Chez Georgette, ? l’Auberge du Qu ?bec, ? la Villa Rocourt, au Royal Haitian club. L’entrain marquait aussi une ?conomie culturelle de la mythologie du vaudou soci ?t ? – ce que la Gr ?ce, l’Italie ont r ?cup ?r ? dans les arts, dans la litt ?rature, … le tourisme, l’histoire – dont les nombreuses visites touristiques des diff ?rents chapitres de l’Afrique ancestrale : Nibo, Aradas, Guinen, Bossou, Congo etc. L’ ?conomie locale cr ?ait des PPME, une structure d’accueil ouverte sur l’ ?tranger et une ?cole de guide touristique bien que al ?atoire, quand bien m ?me que Port-au-Prince et Duvalier ramassaient le gros des retomb ?es.
C’ ?tait ? notre ?poque et, c’ ?tait notre lieu de naissance, d’adolescence. Carrefour Ha ?ti a malgr ? tout ?volu ? depuis.
Cependant, pour revenir aux ouragans, pourquoi ne pas b ?tir en cons ?quence quand la Communaut ? Ha ?tienne Internationale ou, les grandes entreprises internationales y viennent ?lire domicile ou cr ?er une rotation qui d ?sengorgerait le vieux Port-au-Prince, for ?ant l ? m ?me la d ?centralisation du pays. Le potentiel est justement l ?, Carrefour a besoin d’un partenariat publique priv ? de 4G us$ en 20 ans. Pour lib ?rer Ha ?ti – 9 761 927 M d’habitants en 2008. Soit 200M$/an sur l’ ?quation des transferts en cr ?ant un bassin de r ?tention ?conomique et financi ?re.
Carrefour poss ?dait d ?j ? certaines infrastructures qui ont contribu ? ? attirer tout une client ?le diversifi ?e, allant de nouveaux citadins aux transit ?s, comme des industries de transformation importantes et de la cha ?ne h ?teli ?re, ou encore de services publiques et sociaux, il y a de cela plus de 30 ans. Tout ceci faisait d ?j ? de Carrefour un centre ?conomique et de d ?concentration potentielle pour Port-au-Prince. Aujourd’hui on parle de potentialit ? de pr ?f ?rence.
Tout pour d ?velopper une grande ville moderne avec l’attraction de la montagne et, de la mer qu’il faudrait draguer. Cela prendrait simplement un projet de d ?veloppement immobilier et un centre-ville moderne, un plan politique facilitateur, un zonage d’architecture traditionnelle prot ?g ?e, un zonage de d ?veloppement ?conomique et industriel, un a ?roport international interm ?diaire, ouvert sur un avenir de d ?veloppement international, une ouverture de d ?veloppement d’un parc informatique international d’h ?bergement, et, un zonage pour les ?difices ?lev ?s o ? la culture serait int ?gr ?e par les arts dont la peinture ha ?tienne principalement qui trouverait voix de cit ?e. Comme le ph ?nom ?ne du transport en commun traditionnellement appel ? tap tap, peint aux couleurs des diff ?rentes ?coles populaires r ?gionales des arts du pays – attraction culturelle historique que l’on retrouve d’ailleurs en Asie, comme patrimoine. Cette zone serait dot ?e d’un Warf ? vocation mixte pour le commerce, un m ?ga centre de congr ?s international proche du littoral, la plage et le tourisme, un transport publique organis ? projet ? sur les besoins ? venir et en connexion aux autres localit ?s avoisinantes consid ?r ?e comme tampons dortoirs. C’est l’objet de quatre plans quinquennaux consid ?rant la protection de la nappe phr ?atique et combattre la contamination entam ?e par une sanitation inad ?quate, r ?aliser une centre de traitement des eaux us ?es et un corridor pour le d ?veloppement de l’ ?nergie ?olienne et de plaques solaires. D’autres l’ont r ?ussi ailleurs.
Hong Kong n’a pas ?t ? b ?tie en deux jours, mais l’exp ?rience de cette nouvelle cit ?e moderne qui se d ?veloppe fait appel ? une certaine intelligence mais surtout ? un point de d ?part. Pourquoi pas chez nous ? Il serait temps d’aller chercher du vrai dans l’ ?conomie locale, d ?velopper, construire des grands centres de formation acad ?mique et universitaire, profiter du fait de l’eau, construire des ponts avec les autres localit ?s, un port pour le cabotage organis ? et moderne. Cr ?er un triangle international entre Carrefour, La Havane et Kingston afin d’attirer, de partager, de distribuer des liens internationaux. De former la jeunesse pour l’ ?conomie internationale de la mondialisation. C’est un besoin pressant car la Havane risque de nous damer le pion si ce n’est un r ?veil de Kingston. juste ? c ?t ?, Willemstad a failli r ?ussir ? Cura ?ao autrefois.
Nous avions d ?j ? ?crit sur la n ?cessit ? pour l’ONU de concevoir, en investissement rentable, dans la dynamique de s ?curisation ? long terme d’un pays faiseur de libert ?. L’histoire r ?clame aujourd’hui m ?me, pour la cr ?dibilit ? des Nations Unies. C’est un patrimoine – l’Ind ?pendance de 1804 – que l’UNESCO se devrait de prot ?ger et, pour l’ONU de consolider en investissant dans l’exemple. Cr ?er une base ?cole onusienne en Ha ?ti. Les Nations Unies doutent-elles de son existence 20 ans plus tard, pour craindre d’investir dans la paix et dans la s ?curit ? autrement, ? moins que cela ne fasse dans la r ?currence des budgets de fonctionnement par d ?faut et de crises pr ?visibles. Carrefour propose un terroir fertile, tout un potentiel qui dans l’accompagnement avec l’apport de l’ONU, des investissements multiples qui offriraient la s ?curit ? d’un march ? international du travail comme base de stabilit ? ?conomique, un parc informatique international avec Microsoft par exemple, comme base de d ?veloppement social et, comme base de pacification en int ?grant le projet HlaNBdeStars et, d’autres encore, comme soutien ? la motivation..
4G us.$. Vingt ans, c’est le projet d’une g ?n ?ration int ?gr ?e dans une nouvelle vision. Dans une nouvelle dynamique, une nouvelle paix. Ce n’est pas une mission impossible, Ha ?ti avait, 204 ans en arri ?re, ses rois b ?tisseurs, son approche monumentaliste… elle aura aujourd’hui, son acc ?s ?conomique post moderne int ?gr ? ? un centre bancaire transitaire international, en passant par Carrefour AUTONOME.
Rentabiliser l’environnement imm ?diat de l’Universit ? Adventiste et celui des fr ?res du Sacr ?-coeur Juv ?na. Cr ?er une ?cole navale ? l’ancienne base des gardes c ?tes. Il suffit de r ?cup ?rer l’effort de la CHI qui propulse plus d’un G $ par ann ?e, selon les chiffres de la Banque Mondiale, dans le pays. Loin des cauchemars traditionnels offerts, c’est un r ?ve. Vingt ans, 4G, c’est plus qu’un r ?ve, c’est une vision. C’est ce ? quoi les ?conomistes, la bourgeoisie et le politique devront s’y investir pour cr ?er Carrefour-Ha ?ti Autonome. Plus qu’une vision c’est une mission dont la modernit ? r ?habilitera l’historicit ? des r ?gions du Cap-Ha ?tien, des Gona ?ves, de Port-au-Prince – 1 977 036 M d’habitants en 2003 -, tout en renfor ?ant la vocation agricole des plaines du Cul de Sac, de la Grande Anse, des Cayes historiques, du Plateau Central, des montagnes avoisinantes de St.Rock, pour la consommation locale et pour l’exportation. En conjuguant cabotage et liaison a ?rienne, aux couloirs terrestres, r ?aliser un axe de communication. C’est l ? n ?tre ? tous.